Bambari (République centrafricaine)| CNC – Décidément, la saga de la Journée mondiale de l’alimentation pour l’année 2019 se poursuit. Après avoir différé à une date ultérieure en raison du calendrier présidentiel très chargé, selon le gouvernement, c’est le tour du chef rebelle Ali Darassa de proposer à Bangui une date pour la célébration de JMA 2019 à Bambari.
En effet, pour le chef rebelle Ali Darassa, il est inconcevable, voir inadmissible que le gouvernement propose unilatéralement, sans le consulter au préalable, une date pour la célébration de la journée mondiale de l’alimentation à Bambari cette année. Pour ce faire, le 21 août dernier, lors de sa rencontre avec le préfet de la Ouaka au village Ngakobo, il lui avait expliqué, tout au clair, que le gouvernement doit envoyer une délégation à Gbokologbo, au plus tard avant octobre 2019 pour le rencontrer et fixer une date consensuelle et définitive pour la célébration de JMA 2019 à Bambari. Malheureusement, le gouvernement n’avait pas pris au sérieux les propositions du chef rebelle.
Contre toute attente, le dimanche 13 octobre dernier, une délégation ministérielle, composée d’au moins quatre ministres, est arrivée à Bambari, avec un objectif clair de rencontrer à Gbokologbo le prince rebelle de l’Ouaka Ali Darassa, et discuter avec lui l’option sécuritaire lors de la célébration de JMA comme il avait souhaité. Mais un rebelle c’est un rebelle. Surprise dans surprise, Ali Darassa refuse en bloc de recevoir la délégation venue de Bangui pour le rencontrer le lundi 14 octobre.
À en croire ses proches contactés par CNC, le patron de l’UPC aurait refusé également l’enveloppe qui lui avait été envoyée par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, par l’entremise de cette délégation. En conséquence, il propose le mois de janvier 2020 pour la tenue de l’organisation de cette fameuse JMA 2019 à Bambari.
Cependant, à Bangui, une source gouvernementale, interrogée par CNC, explique que ce n’est pas au chef rebelle Ali Darassa de dicter sa propre loi aux autorités élues par le peuple centrafricain, avant d’indiquer qu’il revient au chef de l’État Faustin Archange TOUADERA de proposer une prochaine date, en fonction de sa disponibilité, pour la tenue de JMA 2019 à Bambari.
« Croyez-moi, tout sera mis en œuvre pour garantir la sécurité de tout le monde le jour de la célébration de JMA bientôt à Bambari », conclut-il.
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