Jean-Pierre Waboué : De piètre juge à faiseur de roi opportuniste en Centrafrique
Bangui, 12 juin 2023 (CNC) — Jean-Pierre Waboué, ancien premier vice-président de la Cour constitutionnelle, nommé par le Président de la République Faustin Archange Touadera comme le nouveau Président de la cour constitutionnelle, a brusquement changé de posture. Cet homme, autrefois critique envers le Président Faustin Archange Touadera et ses politiques, est aujourd’hui perçu comme une marionnette opportuniste aux ordres du pouvoir. Sa nomination contestée a suscité des critiques de la part des centrafricains, de l’opposition démocratique et de la société civile, qui accusent le président de coup d’État constitutionnel en limogeant illégalement Madame Danièle Darlan.
Un triste parcours de trahison :
Jean-Pierre Waboué était autrefois considéré comme un juriste intègre et digne de confiance. Ses collègues enseignants de l’université de Bangui ainsi que ses étudiants le soutenaient avec conviction. Cependant, sa nomination en tant que président de la Cour constitutionnelle a révélé son vrai visage. Un bon flatteur, parent de traître, aux côtés de Madame Darlan. Ses actions et décisions antérieures, où il déclarait des actes du régime anticonstitutionnels et illégaux, semblent maintenant être de simples manœuvres pour sonder les autres et rapporter ces informations au président Touadera. Une attitude atypique d’un traître.
Un reniement des principes :
Les étudiants de l’université de Bangui se sentent trompés par Jean-Pierre Waboué. Les discours qu’il prononce aujourd’hui ne correspondent en rien à ce qu’il enseignait en classe. Il critiquait longuement le comportement du président Touadera, mais il est aujourd’hui de mèche avec lui. En dénonçant la modification de la Constitution dans ses cours à l’Université de Bangui, Jean-Pierre Waboué a donné l’impression que le président empruntait un chemin illégal et anticonstitutionnel et que ses étudiants doivent savoir que « les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et qu’elles s’imposent à tous dont eux-mêmes ».
Devant ses étudiants, Jean-Pierre Waboué va même plus loin pour relater les pressions téléphoniques qu’il avait eu, avec madame Darlan, de Touadera depuis New-York où il se trouvait quelques minutes après l’invalidation du décret nommant les membres de la rédaction de la Constitution et dit à haute et intelligible voix de n’avoir rien compris des acharnements politiques que le président Touadera exerce sur eux à travers des manifestations, des menaces des morts que ses partisans les multiplient pour les faire plier tout en regrettant amèrement d’avoir choisi de travailler à la Cour constitutionnelle. Il se disait prêt à fuir le pays avec sa petite famille si Touadera persiste et signe dans sa logique de marcher sur la Constitution. Mais, ses actions actuelles démontrent une trahison de ses propres paroles.
Une déception dans tous les domaines :
Même au sein de son église, où il officie en tant que pasteur évangéliste, le révérend pasteur Jean-Pierre Waboué suscite la désapprobation. Certains fidèles le considèrent désormais comme un faux pasteur prêt à trahir ses principes pour des gains personnels. Son changement brusque de comportement a déçu de nombreuses fidèles et nombreux fidèles de son église qui le voyaient comme une figure d’intégrité.
La nomination de Jean-Pierre Waboué en tant que président de la Cour constitutionnelle en RCA a déclenché une vague de mécontentement et de déception parmi les centrafricains, l’opposition démocratique et la société civile. Ce juriste-pasteur, autrefois respecté, s’est transformé en un faiseur de roi opportuniste, prêt à trahir ses principes pour ses avantages personnels. Il s’est permis de se déplacer pour aller rencontrer les mercenaires russes de la société Wagner dans l’ambassade de la Fédération de la Russie à Bangui pour être après se faire voyager en Russie et revenir opérer un revirement politique, en soutenant des actions anticonstitutionnelles. Ce revirement purement politique remet en question sa légitimité et soulève des doutes sur l’indépendance et l’intégrité de la Cour constitutionnelle.
Les Centrafricains méritent des dirigeants intègres et respectueux de la démocratie, même à la tête d’une Église de Dieu et Jean-Pierre Waboué ne semble plus être à la hauteur de cette attente.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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