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Gabon : un universitaire propose un départ négocié au Président Ali Bongo

 

Bangui, République – Arrivée au pouvoir en 2009 après le décès de son père, le Président Ali Bongo totalise déjà plus de 13 ans au pouvoir. Ajouté à 42 ans de règne sans partage de son père Omar Bongo, le Gabon totalise plus de 45 ans de dynastie Bongo. Pour l’universitaire Albert Ondo Ossa, il est temps que cela cesse, car le sang a trop coulé inutilement. Il propose une porte de sortie honorable au Président Ali Bongo, et une transition politique allant de 12 à 24 mois. 

Le Président gabonais Ali Bongo à Libreville. CopyrightDR
Le Président gabonais Ali Bongo à Libreville. CopyrightDR

 

Rédigé par Désiré-Clitandre Dzonteu

Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 22 août 2022

 

C’était lors d’une conférence de presse organisée à Libreville le 13 août dernier que l’universitaire   Albert Ondo Ossa a exposé, sur le thème consacré au «redressement du Gabon» dans la mesure où il estime qu’on a comprimé  les gabonais pendant 50 ans et qu’il faut qu’ils en sorte. Il propose «une concertation inclusive» et une transition pouvant aller de 12 à 24 mois, car, d’après lui, «trop de sang a coulé inutilement au Gabon».

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«Le temps des critiques est fini ; il faut passer à autre chose : la conceptualisation du redressement de notre pays », , estime le Professeur Albert Ondo Ossa.

L’universitaire qui, lors de sa précédente conférence de presse, insistait sur le fait que «le PDG (Parti démocratique gabonais) et le Président Ali Bongo  ont  non seulement échoué sur tous les plans mais, en plus, ils utilisent malicieusement les leviers de l’État pour empêcher, par la corruption, la coercition, et la fraude, l’épanouissement des autres partis et même tout simplement une expression politique saine au Gabon», estime la première étape du cheminement à suivre repose sur la restauration de la dignité et de la fierté du peuple gabonais, la révision (selon les normes consensuelles ) de l’échelle des valeurs de la société  et procéder à une meilleure gestion des élites et des ressources humaines.

Albert Ondo Ossa insiste également sur le fait que le peuple doit se donner les moyens de «se libérer» «ce qui lui évitera de courir comme un mendiant derrière les candidats fortunés, mais parfois peu vertueux».

En réponse à toutes ces interrogations, le Pr. Ondo Ossa estime qu’«un consensus et une concertation nationale s’imposent car, sinon, le pays sombre». «La concertation ne signifie pas roublardise, manipulation, intimidation et encore moins corruption des leaders et des acteurs», a-t-il expliqué. La concertation qui s’impose aujourd’hui doit porter sur deux points : le départ sans heurts du président Ali Bongo Ondimba et le redressement du pays, dont le préalable est une transition de 12 à 24 mois.

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Pour lui, la transition apparait comme le cadre pertinent d’élaboration des textes impersonnels pour des élections transparentes et crédibles.

 

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