‘’ Tout ce qui est couvert d’un voile, sera dévoilé. Tout ce qui est caché, sera su’’
PAROLE DU SEIGNEUR
‘’ Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps.
Vous pouvez tromper le monde un certain temps. Mais,
vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps’’
ABRAHAM LINCOLN
C’est-à-dire que rien ne peut demeurer caché éternellement et qu’on ne peut pas tromper tout un Peuple tout le temps
Notre seul tort, a été, est et restera celui de dire, très tôt, la VÉRITÉ de manière crue, ce qui fait rougir les yeux et dérange. Cette manière crue constitue, pour ceux qui veulent caresser le Chef dans le sens des poils un défaut ou de l’ irrespect, et pour ceux qui veulent tenir éveillé le Chef, une qualité, est la résultante de nos éducations parentale et traditionnelle Zangoa, complétées par les éducation scolaire catholique, universitaire et à la formation de l’esprit critique.
Un précepte Zangoa dit que ‘’ le Chef prend tous les crachats’’. En prenant tous les crachats, le Chef comprend les états d’âme de ses administrés, série leurs fondamentales préoccupations et agit en conséquence ; malheureusement, les Chefs Politiques Centrafricains refusent toujours de prendre les crachats, et ce refus n’empêche pas de toujours leur en envoyer, ce que nous avons toujours fait et continuons de faire. Dire la vérité au Chef est une nécessité sociale absolue, parce qu’il est question de la vie en communauté, question de symbiose sociale, ou encore question d’intérêts partagés et non exclusifs. Et on ne vient pas à la Politique, qui se veut une mission d’objectifs socio-économiques impératifs, en tant que menteur ou affabulateur, parce que réalisme et pragmatisme s’imposent. Quand on est Leader Politique ou Social, digne de cette appellation, on est censé être porteur d’espoirs, être un bon guide ou un bon berger, donc se conduire en bon père de famille, logique sociale et sociétale oblige.
Fort de ce précepte Zangoa, nous ne nous sommes jamais empêché de toujours dire ce qu’il faut, au moment qu’il faut et quand il le faut. Ça plait ou ça ne plait pas, nous nous faisons l’obligation de le dire politiquement à notre manière et dans le respect politique. Compte tenu de notre vécu peu glorieux durant les 61 ans d’indépendance octroyée et pour question d’intérêts partagés, dans nos alertes, dans nos analyses politiques et dans nos déclarations de prise de position, dont quelques-unes sont rappelées ci-après, nous sommes resté politiquement conséquent, parce que, ce que nous décrions, dénonçons ou condamnons se réalise au moins à 75 % :
- Nous avons dit le 09 juin 2018, si le Président TOUADERA réussit à tenir son dialogue récusé par toute l’opinion populaire nationale, nous risquons de traverser une autre zone de turbulences et les élections n’auront pas lieu,
- Nous avons dit, dans notre lettre ouverte au Président TOUADERA du 28 mars 2019, qu’en accordant par son dialogue de Khartoum une amnistie aux chefs de groupes dans les perspectives des élections de 2020-2021, (1) il a méprisé le Peuple Centrafricain, (2) il a écrasé les tombes des victimes de la coalition seleka, (3) il a empoisonné lui-même et compromis son mandat présidentiel,
- Nous avons décrié en juin 2019, la sibylline dictature du Président TOUADERA, mise en place de manière tendancieuse par le déroulement du reste de ses agendas politiques cachés,
- Nous avons décrié en juillet 2019, la politique de la terre brûlée mise en œuvre en évoquant les tueries-calcinations des compatriotes Ngbougou et Yakpa à Alindao (Préfecture de la Basse Kotto), les actes fratricides politiquement cautionnés entre Goula et Rounga à Birao, Bria et Ndélé, dont les modes opératoires n’ont même pas épargné des nourrissons,
- Nous avons décrié en août et septembre 2019 le manque de volonté sincère des Autorités Politiques de Bangui dans les préparatifs des élections 2020-2021 et avons dit que celles-ci seraient des élections de tous les dangers, et avons proposé en octobre 2019 les concertations citoyennes qui n’avaient pas plu,
- Nous avons dit en avril 2020, que le Président TOUADERA ne contrôle rien, ne maîtrise rien au sommet de l’Etat et ne sait pas entrer dans l’histoire politique de notre pays,
- Nous avons dit que le Président TOUADERA est prisonnier de ses propres entourages, notamment prisonnier des mercenaires de la société Wagner, à qui il avait cédé la collecte des recettes douanières pour se rembourser de leurs prétendus 127 milliards de fcfa consentis en efforts de guerre, et prisonnier des Dignitaires MCU, devenus des milliardaires grâce aux scandales financiers,
Et nous ne cessons de décrier et dénoncer depuis janvier 2021, (1) que le dialogue républicain sera un autre dialogue de dupes, parce que moyen de légitimer le hold-up électoral du 18 janvier 2021 et de mettre en place la constitution TOUADERA, (2) le génocide ethnique des Gbaya Bossangoa, parents de BOZIZE YANGOUVONDA, (2) la racialisation et le génocide des Musulmans, (3)les empoisonnements au MCU sous l’œil complice du Président TOUADERA, (4) l’intention du coup d’Etat préconisé par l’ambitieux Premier Ministre NGREBADA Firmin avec la complicité des mercenaires de la société Wagner.
Et pour avoir pressenti et dit, tôt ou en leurs temps et à notre manière politiquement crue, ces quelques vérités qui ont fait rougir les yeux et ont dérangé, nous avons subi les foudres du MCU par moyen de condamnation judiciaire politiquement et racialement arrangée, parce que, enfant Zangoa, parent de BOZIZE YANGOUVONDA. Décidément, personne n’est plus détestée que celui qui dit la vérité de manière crue en Centrafrique.
Mais, on ne peut cacher la vérité, tout comme on ne peut cacher la forêt avec un seul doigt. La vérité se révèle toujours, et elle a fini par se révéler par les voix de deux (2) éminents Membres du Gouvernement DONDRA, à Bria, en terre de BAREM BAKIE et sur la radio RFI. Les mordus du MCU qui se sont depuis enfouis les têtes dans les sables du bord de l’Oubangui, se doivent maintenant de les retirer de ces sables et, en saint THOMAS, constater malgré eux la vérité révélée par leurs deux Ministres, constituée d’aveux d’impuissance, de mercenariat d’Etat, de crimes d’Etat et de dénis de responsabilité :
- ‘’… que ce sont les russes qui dirigent le pays’’, dixit le Ministre d’Etat WILLYBIRO SAKO à Bria, terre de BAREM BAKIÉ (Préfecture de la Haute Kotto), en réponse-explication à une question, à lui posée, par un ex rebelle, suite à l’alerte qu’il a donnée, relative à un ratissage envisagé par les russes.
- ‘’… que les crimes et actes de tortures avaient été majoritairement commis par les rebelles, les soldats centrafricains et leurs alliés instructeurs russes n’arrivent qu’en seconde position…,’’
‘’…sur 103 incidents de violation des Droits de l’Homme et du Droit International Humain…, 23 ne sont pas avérés… La majeure partie est imputable aux rebelles de la CPC…, certains sont imputables aux instructeurs russes qui opèrent en appui aux FACA…, mais aussi aux forces d’appuis, telles que la MINUSCA et autres contingents de militaires africains…’’, dixit le Ministre de la Justice, DJOUBAYE ABAZENE Arnaud, sur la radio RFI, qui n’a pas apporté de précision en ce qui concerne ces ‘’…autres contingents de militaires africains’’. Et nous en profitons pour relever ici, qu’il n’est pas question d’importance, de quotas ou de pourcentages, mais plutôt celle de savoir, oui ou non, les partenaires-mercenaires de la société Wagner ont tué des Centrafricains innocents ?. Même si c’est un seul Centrafricain tué, cela doit être considéré comme tel et sanctionné comme tel, parce que le sang du Centrafricain versé ne doit pas rester impuni.
Aussi, l’exception faite par le procureur général TAMBO Eric Didier, selon laquelle les partenaires-mercenaires de la société Wagner qui auraient commis des exactions, seraient jugés par des tribunaux russes, non seulement sidère et estomaque, mais nous oblige à de moults interrogations… ? ? ?
Seul le dialogue national inclusif nous permettra d’apprécier constitutionnellement et/ou juridiquement le caractère de cette exception. Mais, est-il que, quel que soit ce caractère, à notre humble avis politique, le Président de la République TOUADERA, les Premiers Ministres SARANDJI, NGREBADA et DONDRA et les Ministres de la Justice, de la Défense, de la Sécurité Publique, du Désarmement et autres impliqués dans le dossier des partenaires-mercenaires de la société Wagner, se doivent de donner des explications au Peuple Centrafricain, parce qu’il est question de savoir : Qui sont les commanditaires ? Qui sont les complices ? Pourquoi avoir tué des Centrafricains innocents ? Pourquoi avoir fait des pogromes ethniques ? Pourquoi avoir racialisé confessionnellement ?
Et ce n’est qu’au cours d’un dialogue national inclusif que nous pourrions avoir des explications-réponses à ces questions. En attendant et dommage, deux (2) éminents Ministres du MCU nous font, malgré eux, des aveux qui font écrouler le pouvoir TOUADERA sous les poids de :
- Violation des Droits Humains et du Droit Internationale Humanitaire,
- Parjure,
- Violations de la Constitution de la République,
- Mercenariat et crimes d’Etat,
- Dénis de responsabilités politiques et juridiques.
Monsieur le Procureur Général, près la Cour d’Appel de Bangui,
Mesdames et Messieurs les Procureurs de la République, près les Tribunaux de Grande Instance,
Vous voilà interpelés. Vous avez compétences de vous auto-saisir, et nous osons croire que vous avez déjà procédé aux ouvertures des enquêtes judiciaires, pour ne pas être condamnés lors du dialogue national inclusif pour dénis de Responsabilités et de Justice.
Mesdames et Messieurs les Avocats du Barreau Centrafricain,
Merci de vous rendre déjà disponibles et d’apprêter vos chemises cartonnées à sangle pour constitution des dossiers, car vous aurez de ‘’juteux clients’’ à défendre.
Chers Collègues Leaders Politiques et Sociaux,
Continuons de partager nos visions socio-politiques et stratégiques pour le dialogue national inclusif que le Président TOUADERA a déjà rendu inévitable par ses dérives dictatoriales, lequel dialogue national inclusif nous permettra de mettre en place la 7ème République qui se veut consensuelle, unie et laïque, parce qu’elle doit reposer sur un nouvel ordre constitutionnel et démocratique unanimement admis et rigoureusement observé et appliqué. Ce dialogue national inclusif s’impose aujourd’hui à nous pour éviter la désintégration ou l’implosion, et nous fera grandir politiquement, socialement et économiquement. Et, enfin, avec ce dialogue national inclusif, nous allons ensemble tourner, avec toute la résilience nécessaire, les sombres pages de notre histoire socio-politique peu glorieuse de ces 61 ans d’indépendance octroyée qui ont fait de nous de nains politiques et économiques.
Chers Compatriotes Centrafricains,
Depuis 2016, de nombreuses alertes, dénonciations, déclarations condamnant les dérives dictatoriales du Président TOUADERA ont été faites, et ce dernier les a toutes repoussées de revers de mains dans un superbe mépris, parce qu’il veut se faire un autre tyran ou le tsar de Mondjo, en déshumanisant et bestialisant le Peuple Centrafricain,
alors que ce Peuple Centrafricain, après avoir traversé toutes les souffrances, n’aspire qu’à une paix du cœur, ne demande qu’à être bien gouverné constitutionnellement et démocratiquement, à être guidé et à être aidé pour mieux se mobiliser et s’auto-organiser, pour un développement participatif durable ; mais voilà qu’un illuminati, sorti de nulle part politique, veut le ramener à l’âge des pierres. C’est maintenant ou jamais, le moment de nous mobiliser et faire barrage comme des blocs de rochers conglomérés et agglomérés, avec un seul mot d’ordre :
DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF OU RIEN.
WAFIO Jean Serge
Président Fondateur du PDCA