Échec total ou avancé masquée : les huit ans de gouvernance sous Touadera
Après une ascension prometteuse sur le dos des attentes de changement, le président Faustin Archange Touadera a déçu plus d’un. Huit ans se sont écoulés depuis son élection, mais pour beaucoup, la promesse de rompre avec le passé reste insaisissable.
Selon l’ancien député Jean-Pierre Marat, la réalité sociale n’a guère évolué sous le règne de Touadera. Malgré soi-disant des efforts du régime, les indicateurs sociaux continuent de se détériorer. L’éducation, autrefois pilier de la société, est aujourd’hui en proie à la médiocrité. Le système de santé, loin d’être accessible à tous, laisse de nombreuses zones rurales sans la présence vitale de médecins.
Dans un contexte où l’opposition est réduite au silence et où les reportages critiquant le régime sont étouffés, la gouvernance de Toidera semble se résumer à une volonté désespérée de s’accrocher au pouvoir à tout prix.
Les déclarations de Paul Beninga, Porte-parole du groupe de travail de la société civile (GTSC), résonnent comme un écho amer. Malgré les prétendus succès en matière de sécurité, la République centrafricaine reste en proie à des conflits internes. Le soutien de forces étrangères, telles que les troupes rwandaises et le groupe Wagner, pose des questions sur la souveraineté nationale et l’efficacité des forces armées centrafricaines.
Cependant, toutes les opinions ne convergent pas vers la critique. Maxime Balalou, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, défend avec ferveur le bilan de Touadera. Pour lui, les huit années de gouvernance ont été marquées par des avancées significatives, notamment dans la reconstruction des fondements économiques ébranlés par des années de turbulences.
Malgré les défis persistants, tels que l’unité nationale et la lutte contre la corruption, Balalou insiste sur les progrès réalisés dans la construction d’une économie plus robuste et la mise en œuvre d’infrastructures sociales essentielles.
Alors que la nation se trouve à la croisée des chemins entre la désillusion et l’espoir, une chose reste certaine : les huit années de règne de Touadera ont profondément marqué la République centrafricaine. Entre les lignes des discours officiels et les réalités de la vie quotidienne, les citoyens continuent de se battre pour un avenir meilleur, où la promesse de changement ne serait pas qu’une illusion politique.
Par Anselme Mbata
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