Déstabilisé par des attaques contre lui sur les réseaux sociaux, le premier ministre Félix Moloua propose un véhicule neuf à Trésor Babo pour acheter son silence
Le scandale au sein du gouvernement centrafricain atteint un nouveau sommet d’indécence. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Héritier Doneng, et le Premier ministre Félix Moloua, se trouvent au cœur d’une affaire de corruption qui révèle une fois de plus leur mépris total pour les besoins de la population. Cette fois, ce sont les 30 millions de francs CFA destinés aux athlètes centrafricains pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 qui ont été détournés.
Bangui, 21 août 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Des millions volatilisés : Le tour de passe-passe de Doneng.
L’histoire est simple, mais révoltante. Avant les jeux olympiques de Paris, le gouvernement alloue 30 millions de francs CFA pour soutenir les athlètes centrafricains dans leur préparation aux Jeux Olympiques. Pour récupérer cette somme, Héritier Doneng, en personne, se rend au Trésor public. Mais, à son retour, il ne remet pas les 30 millions au Comité National Olympique Centrafricain (CNOSCA) comme prévu. Au lieu de cela, il envoie deux de ses proches collaborateurs, qui ne sont même pas des responsables financiers, pour aller remettre seulement 20 millions de francs CFA Au CNOSCA. Les émissaires, Sophie Nucci, attachée de cabinet, et Nganahoul-Gbahine Symphorien, chef de service de protocole, sont ainsi les acteurs involontaires d’une manœuvre qui aurait pu passer inaperçue si le président du CNOSCA, Gilles Gilbert Gresenguet, n’avait pas eu vent du véritable montant.
Gresenguet, informé par le Premier ministre lui-même que la somme devait être de 30 millions, refuse catégoriquement de décharger les 20 millions remis par les émissaires. Il exige la totalité de la somme. Ce refus prouve une fois de plus une pratique de détournement qui semble être devenue la norme dans ce gouvernement des handicapés intellectuels.
30 Millions détournés : Quand le Premier ministre Moloua cherche à acheter le silence avec un véhicule neuf.
Face à cette situation, Félix Moloua, qui se trouve dans une position délicate en raison de ses liens familiaux avec Gresenguet, fait pression sur Héritier Doneng pour que les 10 millions manquants soient restitués. Pourtant, loin de se plier aux exigences de son supérieur, Doneng choisit l’affrontement. Il mobilise ses réseaux pour instrumenter une violente campagne de diffamation contre le Premier ministre, l’accusant d’incompétence et réclamant sa démission.
Déstabilisé par l’intensité des attaques, Moloua tente d’acheter le silence de ses détracteurs. Il va jusqu’à proposer à Trésor Babo, un des communicateurs de Doneng, deux véhicules neufs en échange de l’arrêt des attaques. Une offre qui sera catégoriquement refusée. Ne s’arrêtant pas là, le Premier ministre mobilise des fonds publics pour financer des avatars sur les réseaux sociaux et des manifestations de soutien en sa faveur, dépensant sans compter l’argent du peuple centrafricain pour se protéger, alors que le pays sombre dans la crise.
Corruption généralisée : un gouvernement au service de ses intérêts.
Ce scandale n’est pas un simple incident isolé, mais un exemple patent d’une corruption systémique. Moloua, pour qui une villa de plus de 700 millions de francs CFA offerte par des opérateurs libanais n’était qu’un “cadeau” parmi d’autres, montre parfaitement comment les postes de pouvoir sont exploités pour des gains personnels, au détriment des besoins urgents du pays. Pendant que les Centrafricains souffrent, que les militaires ne reçoivent pas leurs primes, et que les fonctionnaires peinent à survivre, leurs dirigeants détournent des millions, distribuent des pots-de-vin, et se livrent à des luttes intestines pour conserver leurs privilèges.
Un État en décomposition sous le Premier ministre Moloua.
Cette affaire démontre la faillite totale de l’État centrafricain, incapable de protéger les intérêts de ses citoyens. Les détournements de fonds, les conflits internes et les tentatives désespérées de se maintenir au pouvoir révèlent une classe dirigeante pour qui l’intégrité, la responsabilité et la transparence ne sont que des mots vides de sens.
La situation est grave : alors que la Centrafrique continue de sombrer dans la pauvreté et l’insécurité, ses dirigeants se livrent à un spectacle honteux de corruption et d’incompétence. Héritier Doneng et Félix Moloua ne sont que les visages les plus visibles d’un système gangrené, qui trahit sans cesse les espoirs et les aspirations du peuple centrafricain. La question qui se pose désormais est simple : combien de temps encore ces hommes pourront-ils se cacher derrière leur pouvoir avant que la vérité n’éclate et que justice soit faite ?
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