Des camions détournés, des centaines des millions disparus, des coffres-forts cassés, le scandale terrifiant au ministère de l’urbanisme, organisé par Alexandre Pamphile Maleyombo, directeur de cabinet
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Des centaines de millions de francs CFA évaporés, un directeur de cabinet qui règne en maître absolu, des coffres-forts fracturés. Notre enquête exclusive lève le voile sur l’ampleur du système de détournement systématique installé par son directeur de cabinet, Alexandre Pamphile Maleyombo au ministère de l’Urbanisme, de la reforme foncière, de la ville et de l’habitat à Bangui.
Alexandre Pamphile Maleyombo : l’homme fort qui fait trembler le ministère de l’urbanisme
Le ministère de l’Urbanisme, de la reforme foncière, de la ville et de l’habitat est devenu le fief d’un seul homme : M. Alexandre Pamphile Maleyombo, directeur de cabinet. Fort de ses liens ethniques avec le président Kongoboro, il a instauré un véritable système parallèle de gestion des fonds publics. La ministre Nicole Koé elle-même, pourtant sa supérieure hiérarchique, se trouve réduite au silence face à cet homme qui se considère intouchable.
Un système sophistiqué de détournement mis en place par Alexandre Pamphile Maleyombo
L’enquête du CNC révèle un mécanisme bien huilé de captation des recettes issues de la vente des terrains. Au mépris des procédures légales qui imposent que ces fonds soient versés au Fonds d’Aménagement et d’Entretien Urbain (FAEU), le directeur de cabinet Alexandre Pamphile Maleyombo a installé son propre coffre-fort dans son bureau. Les sommes collectées échappent ainsi totalement au contrôle du Trésor public.
Les montants détournés par Alexandre Pamphile Maleyombo et ses complices donnent le vertige : chaque parcelle est cédée à plusieurs millions de francs CFA, générant des centaines de millions qui s’évaporent dans ce circuit occulte. Le responsable financier officiellement mandaté par le Trésor public se retrouve totalement marginalisé, réduit à une présence fantomatique dans l’institution.
Les antécédents troublants du FAEU
Cette dérive s’inscrit dans un contexte déjà marqué par des actes criminels. Récemment, le directeur général du FAEU lui-même, Patrice Yarkokpa, organisait le braquage des coffres-forts de son institution, s’emparant de 26 millions de francs CFA. Cet acte, resté sans conséquence judiciaire, a manifestement ouvert la voie à des malversations encore plus importantes du directeur de cabinet Alexandre Pamphile Maleyombo.
Le scandale des équipements détournés par Alexandre Pamphile Maleyombo
L’investigation de Corbeaunews-Centrafrique dévoile également un volet édifiant concernant l’acquisition d’équipements. Une commande de véhicules pour 700 millions de francs CFA à Douala s’est traduite par l’achat de matériel de piètre qualité. Plus grave encore, une partie significative de ces véhicules, notamment des camions destinés aux travaux publics, a été détournée au profit de l’entreprise privée de BTP du directeur de cabinet Alexandre Pamphile Maleyombo.
Un système bien rodé de justifications
Pour justifier ces détournements, le directeur de cabinet Alexandre Pamphile Maleyombo lui-même fait circuler des rumeurs selon lesquelles ces fonds serviraient à financer les groupes Wagner et les troupes rwandaises, sur instruction de son oncle Touadera. Cette situation prouve non seulement l’ampleur de la corruption mais aussi l’effondrement des mécanismes de contrôle au sein de l’administration.
Le mécanisme de la spoliation foncière
Le système s’appuie sur une politique agressive de découpage et de vente des terrains à Bangui et dans sa périphérie. Les citoyens sont contraints de débourser des sommes considérables pour obtenir des documents officiels, sous peine de voir leurs terrains confisqués. Cette pratique génère un flux continu d’argent liquide qui disparaît dans les circuits parallèles mis en place, peut-être pour financer le groupe Wagner, selon les propos du directeur de cabinet Alexandre Maleyombo.
Un pillage organisé des ressources publiques
Le détournement des véhicules et équipements explique parfaitement la logique prédatrice à l’œuvre. Les tracteurs destinés au découpage des parcelles sont utilisés pour des chantiers privés. Les camions acquis sur fonds publics servent aux activités commerciales personnelles du directeur de cabinet, qui a créé sa propre entreprise de travaux publics.
L’ampleur des sommes détournées
Les montants en jeu sont considérables. Les ventes de terrains génèrent quotidiennement des dizaines de millions de francs CFA qui échappent totalement au contrôle du Trésor public. À cela s’ajoutent les 700 millions engloutis dans l’achat d’équipements de mauvaise qualité, dont une partie significative a été détournée.
Un système qui s’auto-entretient
La force de ce système réside dans son caractère tentaculaire. Du découpage anarchique des terrains à la vente forcée aux citoyens, en passant par le détournement des équipements publics, chaque maillon de la chaîne contribue à enrichir les protagonistes tout en appauvrissant l’État.
Les montants colossaux ainsi détournés permettent d’acheter les silences nécessaires et de maintenir en place ce système mafieux qui gangrène l’une des institutions clés de l’État centrafricain.
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