De l’enfant de la rue au Procureur, Benoit Narcisse Foukpio est-il Maudit dès sa naissance ?
Bangui, CNC. Benoit Narcisse Foukpio, issu de l’ethnie Zandé d’Obo, dans le Haut-Mbomou, porte un nom lourd de sens : “celui qui donne la mort”. Ce patronyme funeste semble avoir façonné sa trajectoire controversée, de l’enfant des rues au procureur près du tribunal de grande instance de Bangui. Depuis des années, Foukpio cristallise les débats et alimente les rumeurs les plus folles sur son ascension spectaculaire au sein de la justice centrafricaine. Son parcours, émaillé de zones d’ombre, interroge : est-il victime d’un destin maudit ou l’artisan d’une carrière bâtie sur la controverse ?
Benoit Narcisse Foukpio : une enfance qui forge un destin tragique.
Abandonné par son père Moïse Foukpio depuis son enfance, le futur procureur Benoit Narcisse Foukpio a grandi dans les rues avec un sentiment d’amertume et de rancœur. Cette blessure originelle, aggravée par une malédiction paternelle, a forgé un homme obsédé par la vengeance. Le refus de Foukpio d’assister aux funérailles de son père il y a trois ans montre la profondeur de cette rupture familiale.
Un frère du procureur, interrogé par la rédaction du CNC, et qui souhaite garder l’anonymat, témoigne : “Depuis des années, mon frère s’est coupé de toute la famille. Il semble hanté par le passé et incapable de pardonner. Cette obsession guide chacune de ses décisions en tant que procureur“.
Benoit Narcisse Foukpio : une Malédiction Familiale?.
La vie personnelle de Benoit Narcisse Foukpio, marquée par une malédiction de son papa dès sa naissance et des relations rompues avec sa famille biologique, pourrait-elle expliquer son comportement professionnel? Son histoire familiale, teintée de rejet et de rancœur, jette une ombre sur son intégrité et sa capacité à juger avec impartialité.
Benoit Narcisse Foukpio : une malédiction qui ronge le système judiciaire.
La croyance de Benoit Narcisse Foukpio en la malédiction paternelle semble avoir corrompu sa vision de la justice. Plutôt que de servir le droit, il utilise sa position pour répandre le chaos, comme s’il cherchait à donner corps à la prophétie contenue dans son nom : « celui qui donne la mort ».
Un avocat centrafricain dénonce : “Avec Benoît Narcisse Foukpio, c’est toute l’institution judiciaire qui est gangrenée. Ses décisions sont guidées par la vengeance et les intérêts personnels, pas par la loi. C’est un danger pour la justice de notre pays“.
Une avidité sans limites de Benoit Narcisse Foukpio .
L’appât du gain semble être le moteur principal des actions du procureur. Plusieurs témoignages concordants font état de pots-de-vin exigés pour classer des affaires ou au contraire poursuivre des innocents. Un commerçant du marché Mamadou Mbaïki raconte :
“J’ai dû verser une forte somme pour que mon frère Ibrahim, accusé à tort d’être un élément de l’UPC, soit libéré de la prison de Ngaragba. Benoît Narcisse Foukpio ne recule devant rien pour s’enrichir sur le dos des plus vulnérables”.
L’acharnement du procureur Benoît Narcisse Foukpio à utiliser sa position pour des vendettas personnelles et tribales sape les fondements mêmes de l’État de droit en République Centrafricaine.
Une indifférence glaçante face à la mort.
L’épisode le plus choquant reste cette scène surréaliste où un prévenu, grièvement torturé par les Wagner vers Bossangoa, et transféré à Bangui avant d’être emprisonné à l’OCRB et au camp de Roux, est mort en pleine audition avec le Procureur sous les yeux impassibles de Benoit Narcisse Foukpio , qui n’a même pas pris son temps de l’évacuer au tribunal. Ce mépris pour la vie humaine interroge sur les valeurs morales de celui censé incarner la justice. Un avocat présent ce jour-là témoigne : “Le procureur n’a même pas cillé. Il a simplement ordonné qu’on évacue le corps à la morgue et a poursuivi comme si de rien n’était. C’était glaçant“.
Une malédiction familiale comme excuse ?
Certains invoquent le passé trouble de Benoît Narcisse Foukpio pour expliquer son comportement. Rejeté par son père et victime d’une malédiction, il chercherait à se venger sur la société. Cette explication psychologique, si elle peut susciter une forme de pitié, n’excuse en rien ses agissements.
D’ailleurs, Benoît Narcisse Foukpio et son frère Crépin, enseignant à l’université, ne se parlaient plus depuis des années. À la mort de Crépin il y a un an, le Procureur n’est pas allé à la place mortuaire de son frère.
« Benoît n’a même pas assisté aux obsèques de son frère. Notre famille était choquée », confie à CNC un proche de la famille sous anonymat. Cette absence lors du deuil familial révèle un aspect méconnu de la personnalité du Procureur. Un magistrat incapable d’honorer la mémoire de son frère peut-il exercer ses fonctions avec impartialité ?
Les Liens avec la Milice Azandé.
Les investigations journalistiques menée par la rédaction du CNC suggèrent que Benoît Narcisse Foukpio n’est pas seulement un procureur, mais aussi un acteur clé dans les conflits ethniques contre les musulmans, notamment un appui avec les milices azandé. Ces accusations ne sont pas anodines; elles pointent vers une complicité ou une protection qui semble bénéficier à ces groupes armés.
En un mot, le parcours de Benoît Narcisse Foukpio, de l’enfant des rues au Procureur controversé, reste énigmatique. Ses actions professionnelles et personnelles pose de sérieuses questions. L’homme censé incarner la justice en Centrafrique semble lui-même au cœur de nombreuses zones d’ombre.
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