Bangui (République centrafricaine) – 26 mars 2020 17:19
Au pouvoir depuis 2014, M. Mutharika a été réélu en mai 2019 dès le premier tour, crédité par la Commission électorale locale (MEC) de 38,5% des suffrages, contre 35,4% au chef de l’opposition, Larazus Chakwera.
En désaccord avec le président sortant, M. Chilima était arrivé à la troisième place du scrutin avec 20,2% des voix.
Mais la Cour constitutionnelle a annulé la victoire de Peter Mutharika en raison de fraudes et ordonné une nouvelle élection, programmée le 2 juillet 2020.
C’est pour obtenir le départ des membres de la MEC que M. Chilima a porté plainte contre M. Mutharika.
“Selon le jugement de la Cour constitutionnelle, le fait que les membres de la MEC soient toujours en fonctions est inconstitutionnel et illégal”, a plaidé à l’AFP l’avocat du vice-président, Chikosa Silungwe.
Le tribunal compétent n’a pas encore fixé d’audience pour entendre ce dossier.
Le chef de l’Etat a fait appel de l’annulation du scrutin devant la Cour suprême d’appel, qui doit examiner le dossier à partir du 15 avril. Cette procédure pourrait retarder le nouveau scrutin.
Avec AFP/VOA