Contrefaçon et Complots : Les Cas Brûlants de la Deuxième Session Criminelle de la cour d’appel de Bangui
Bangui, 21 septembre 2023 (CNC) – La deuxième session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui est actuellement en cours, mettant en lumière les affaires judiciaires qui façonnent la réalité de la justice en République centrafricaine. Au cours de la journée du mardi 19 septembre 2023, plusieurs affaires ont été traitées, révélant les nuances et les défis auxquels sont confrontés les tribunaux du pays.
Abakar Abdoulaye Younous alias Déa : Une Affaire d’Incompétence Judiciaire
L’un des moments les plus marquants de la journée a été la déclaration d’incompétence des juges de la Cour criminelle dans l’affaire d’Abakar Abdoulaye Younous, également connu sous le nom de Déa. Il était accusé d’association de malfaiteurs, de tentative d’assassinat et de détention illégale d’armes. La raison invoquée par les juges pour cette décision était la présomption de minorité de l’accusé. Cette décision souligne l’importance d’une procédure judiciaire équitable et de l’application stricte des lois, même dans les cas les plus complexes.
Hamoudou Hamed : Une Condamnation Exemplaire
Un autre cas notable de la journée était celui de Hamoudou Hamed, accusé d’association de malfaiteurs et de détention illégale d’armes et de munitions de guerre. Les juges ont prononcé une condamnation à des travaux forcés, envoyant ainsi un message clair sur la sévérité des peines pour de tels crimes. Cette décision devrait contribuer à dissuader ceux qui envisagent de s’engager dans des activités criminelles similaires.
Olivier Ngané : L’Acquittement au Bénéfice du Doute
Cependant, tous les verdicts n’étaient pas de condamnation. Olivier Ngané, accusé de vol à main armée, a été acquitté par les juges au bénéfice du doute. Cette décision reflète l’importance accordée à la présomption d’innocence et à la nécessité de preuves solides pour obtenir une condamnation.
Mercredi 20 septembre 2023 : De Nouvelles Affaires
La journée de mercredi, le 20 septembre 2023, a été chargée en affaires judiciaires. Deux cas captent déjà l’attention du public et des médias.
La première affaire concerne Jamal Abdoulaye Hissein, Abdelkarim Dahab, et Adam Barouna Abbas, tous accusés d’association de malfaiteurs, d’atteintes à la Sûreté Intérieure de l’État, de terrorisme et de complot. Ces charges graves soulignent l’importance de la lutte contre le terrorisme et les menaces à la sécurité nationale.
La deuxième affaire met en scène Aïchatou Nambété et Emma Sinclair Maïdé, poursuivies pour faux monnayage. Les crimes liés à la contrefaçon de monnaie sont un défi pour l’intégrité financière et économique du pays, et cette affaire sera un exemple de la manière dont la justice traite de tels délits.
La deuxième session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui continue de mettre en lumière les complexités et les responsabilités du système judiciaire en République centrafricaine. Alors que les procès se poursuivent, la quête de la justice équitable et de la préservation de l’ordre public reste au cœur de ces délibérations judiciaires cruciales.
Par D. Y. Ibrahim
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