Christian GAZAMBETI : Un parcours versatile et trahison politique flagrante
Bangui, 13 juin 2023 (CNC) — Dans le paysage politique centrafricain, les trahisons politiques ne sont malheureusement pas rares. L’ancien chargé de communication de l’opposant Anicet Georges Dologuelé, monsieur Christian GAZAMBETI, en est un exemple frappant. Non seulement a-t-il quitté l’équipe de communication de Dologuelé, mais il a également rejoint le camp présidentiel, en devenant le communicant du sulfureux mafieux centrafricain Sani Yalo. Aujourd’hui, il est nommé membre de la commission opération électorale de l’équipe de campagne du référendum constitutionnel, ce qui soulève des questions sur sa loyauté et son éthique politique.
Une trahison politique éhontée :
Le choix de Christian GAZAMBETI de rejoindre le camp présidentiel après avoir quitté l’équipe de communication de Dologuelé est perçu comme une trahison politique flagrante. Il a préféré se ranger du côté du pouvoir en place plutôt que de continuer à soutenir l’opposition. Cette volte-face politique soulève des interrogations quant à ses motivations réelles et à sa fidélité envers les idéaux politiques qu’il prétendait défendre auparavant.
Une proximité troublante :
La nomination de Christian GAZAMBETI dans l’équipe de campagne référendaire, aux côtés du député Évariste Ngamana, proche du Président de la République Faustin Archange Touadera, est également révélatrice. Cette proximité avec les membres du régime en place laisse penser que GAZAMBETI a choisi de mettre ses intérêts personnels et ses ambitions politiques avant les principes et les valeurs qu’il prétendait représenter.
Un manque de respect envers le peuple centrafricain :
En siégeant aux côtés des griots du régime, des personnes telles que Marcel DIMASSE, Erick Mathieu KAMOT, Alain MBAYA, GBAKE Hervé, Daniel NZEWE, Christian KOKOBABA, Euloge KOY DOCTROUVE et Francis YAPANDE, GAZAMBETI a montré son vrai visage de traître envers les centrafricains. Bien qu’il n’ait aucun poids politique réel dans le pays, le simple fait d’avoir été un chargé de communication éminent pour un important homme politique centrafricain méritait le respect de soi-même. Sa décision de se ranger du côté du pouvoir en place envoie un message clair de mépris envers ceux qui ont placé leur confiance en lui.
Une communication douteuse :
Depuis son départ du parti URCA, GAZAMBETI a créé un blog d’information dénommé centrafrica qui se contente de critiquer ceux qui osent parler en mal du régime en place et du mafieux Sani Yalo. Cette attitude partisane et peu respectueuse du droit à la libre expression et à la critique démontre la partialité de GAZAMBETI et sa propension à servir les intérêts du pouvoir en place plutôt que ceux du peuple centrafricain.
Le comportement versatile de Christian GAZAMBETI, ancien chargé de communication de l’opposant Anicet Georges Dologuelé, soulève de sérieuses préoccupations quant à sa loyauté, son éthique politique et son engagement envers les idéaux qu’il prétendait défendre. Sa trahison politique flagrante en rejoignant le camp présidentiel, sa proximité troublante avec les membres du régime en place et son manque de respect envers le peuple centrafricain ont entaché sa réputation et révélé son vrai visage. En tant que communicant, il a également fait preuve d’un parti pris évident dans son blog d’information, cherchant à réduire au silence toute critique envers le régime en place.
Par Gisèle MOLOMA
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