Rédigé par Anselme Mbata
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le lundi 1 août 2022
Bangui (CNC) – Selon l’avis de plusieurs experts nationaux et internationaux des droits de l’homme, le chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadera a parfaitement réuni tous les critères pour être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Selon certains observateurs de la vie politique nationale, le chef de l’État centrafricain est un véritable gangster politique, un autocrate qui fut durant son premier quinquennat (2016 – 2021) un as de la peur. Mais l’homme a depuis basculé dans la terreur surdimensionnée. Il fait son entrée triomphale dans un petit cercle des despotes meurtriers. Avec le soutien des mercenaires de Wagner, des Rwandais, l’homme se croit au-dessus de tout, quitte à violer régulièrement la Constitution de son pays.
La population vit dans une peur permanente et même les magistrats, les hauts commis de l’État ainsi que les gradés des forces de défense et de sécurité sont tabassés et maltraités quotidiennement par les écervelés russes de la galaxie Wagner. Des massacres des civils sont devenus presque banals, la destruction des habitations, les disparitions forcées, les tortures et l’emprisonnement extrajudiciaire sont devenus également monnaie courante. Ajoutant aux multiples crimes commis sur les civils par les milices du pouvoir dénommées « REQUINS » et Anti-Balaka, le chef de l’État réunit tous les critères pour être poursuivi .
Massacre de Boyo, un autre crime contre l’humanité
Les experts des droits de l’homme des nations – unies ont donner raison à CNC.
Dans leur dernier rapport sur des événements extrêmement troublants qui se sont produits récemment en République centrafricaine (RCA). L’un détaille une attaque brutale et organisée contre un village par une milice progouvernementale dénommée Anti-Balaka, tandis que le second décrit comment des groupes armés spécifiques ont perpétré des actes récurrents de violence sexuelle de manière systématique et généralisée.
Le premier rapport décrit comment une milice composée de combattants qui faisaient autrefois partie d’une milice connue sous le nom d’« Anti-Balaka » a mené une attaque contre le village de Boyo dans la préfecture d’Ouaka du 6 au 13 décembre 2021. Il conclut qu’au moins 20 civils ont été tués, cinq femmes et filles violées, quelque 547 maisons incendiées et pillées, et plus de 1 000 villageois forcés de fuir.
La milice a utilisé des machettes dans son attaque contre les civils non armés. Ils ont également détenu plusieurs centaines de civils pendant trois jours dans la mosquée du village et ont menacé de les tuer.
Le rapport conclut que les actes perpétrés à Boyo peuvent constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Selon les auteurs dudit rapport, les présumés auteurs de ces crimes et leurs complices pourraient, dans un avenir proche, être poursuivis en justice pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Ceci dit, le chef de l’État Faustin Archange Touadera est susceptible d’être poursuivi devant la Cour Pénale Internationale d’où son obstination à changer la Constitution afin de respecter à vie sous immunité de poursuite.
Affaire à suivre…
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