Centrafrique : Soupçons de Trafic d’Organes Humains pèse sur les Mercenaires de Wagner
Les suspicions d’un trafic d’organes orchestré par les mercenaires du groupe Wagner se propagent rapidement dans le pays, particulièrement dans la préfecture de L’Ouham. La population locale, observant des mutilations sur les corps des victimes des massacres, pense que les mercenaires prélèvent des organes avant de brûler les corps. Un témoin raconte avoir vu des glacières, contenant peut-être des organes, embarquées dans un hélicoptère.
Dans la préfecture de L’Ouham, la population est de plus en plus convaincue que les mercenaires du groupe Wagner se livrent au trafic d’organes humains. Selon des témoignages, les corps des victimes des massacres perpétrés sur des chantiers miniers de Kouki et de Nana-Bakassa montrent des signes de prélèvements d’organes avant d’être brûlés. Un habitant, ayant observé la scène après une attaque, affirme avoir vu des glacières suspectes remises au pilote d’un hélicoptère.
Ces suspicions se renforcent par des incidents similaires dans d’autres préfectures. À Boromata, dans la préfecture de La Vakaga, le mois dernier, un berger arabe et un jeune homme ont été tués par les mercenaires de Wagner, et leurs corps brûlés après avoir été mutilés. La population locale, ayant constaté les mutilations, est persuadée que les organes ont été prélevés.
Et ce n’est pas tout! En 2022, près de Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto, les mercenaires de Wagner, basés à une vingtaine de kilomètres sur la route de Ndélé, auraient tué et mutilé de nombreuses personnes. Les témoignages font état de corps découpés à l’aide de tronçonneuse, puis attachés par des pierres et jetés dans une rivière pour éviter qu’ils soient remonter sur l’eau. Pendant ce temps, à Bangassou, dans la préfecture de Mbomou, des événements similaires ont été signalés, avec des victimes tuées et mutilées de manière identique.
Ces incidents alimentent les rumeurs de trafic d’organes, renforçant la méfiance et la peur au sein de la population locale. Bien que les preuves directes manquent, les témoignages récurrents et les observations sur le terrain provoquent de sérieuses inquiétudes.
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