: quand le Président Touadera pourrait être accusé de complicité de crimes contre l’humanité.
Bangui (RCA) / Cnc – Si devant la justice le complice est accusé de mêmes crimes que celui qui l’a commit réellement, le Président Faustin Archange Touadera pourrait être lui aussi accusé de complicité de crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les groupes armés sur le territoire centrafricain. Analyse.
Le 28 août dernier, les principaux leaders des groupes armés en République centrafricaine se sont réunis dans la capitale soudanaise Khartoum afin de négocier un accord de sortie de crise dans le pays.
Sous l’initiative du Conseiller russe du Président Faustin Archange Touadera, les différentes parties réunies ont signé ensemble une déclaration d’entente assortie de 8 engagements, dont la création d’un cadre de commun de concertation et d’engagement d’action pour une paix réelle en Centrafrique dénommé RCA (Rassemblement centrafricain).
Sauf que cette initiative du conseiller russe du Président Touadera pourrait faire contraindre ce dernier à répondre devant la justice nationale ou internationale pour financement de l’entreprise terroriste, de la mise en danger d’autrui et complicité de crime contre l’humanité…
En effet, selon une source digne de foi contactée par CNC, durant la rencontre de Khartoum, chaque participant, autrement dit chaque chef de groupes armés reçoit une enveloppe contenant une somme de 40 millions de francs CFA en espèce pour son déplacement à cette rencontre. Ce qui constitue, devant la loi, comme un financement de l’entreprise terroriste et complicité de crimes commis par les leaders de ce groupe armé, car, avec cette somme d’argent, les bénéficiaires, qui sont d’ailleurs des rebelles, pourront se réarmer et entretenir leurs hommes afin de massacrer le peuple centrafricain.
Or, ce financement de l’entreprise terroriste par le Chef de l’État Faustin Archange Touadera n’est pas le premier du genre dans le pays.
Au début du mois de décembre 2018, le chef de gang du quartier KM5 Nimery Matar et le Patron du FPRC Noureddine Adam ont eux aussi bénéficié chacun d’une enveloppe du chef de l’État Faustin Archange Touadera à travers Ali Gonessa et Valery Zakarov, respectivement Conseiller diplomatique et sécuritaire du Chef de l’État Touadera. Certaines sources parlent d’une prime de’environ 100 millions de francs CFA pour les crimes qu’ils auraient commis dans leurs zones de juridictions respectives.
Pour le clan Touadera, la distribution des enveloppes financières aux chefs des groupes armés pourrait les aider à faire baisser les violences dans le pays afin qu’ils puissent se justifier lors de la prochaine campagne électorale qui s’approche à grands pas. Sans mesurer les conséquences de son geste financier, le Président Touadera pourrait se retrouver face à la justice internationale.
Même son appel téléphonique avec un chef rebelle de l’UPC dans lequel il a précisé que l’objectif du redéploiement des soldats FACA en province ne serait pas dans l’optique d’attaquer les positions des groupes armés pourrait, à court terme, être considéré comme une haute trahison vis-à-vis du peuple centrafricain. Une déclaration publique de faiblesse, une honte pour la nation mise en lumière par le service de communication de la Présidence même s’ils veulent faire croire au monde que Faustin Archange Touadera parle à tout le monde, tous les fils du pays, alors que ces vrais fils du pays dont ils parlent continuent de souffrir dans des camps des déplacés sans aucun moyen de se nourrir, à fortiori de l’appeler au téléphone.
À bon entendeur, salut…
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