Paoua (Corbeaunews) – Il ne passe jamais une semaine sans que les mercenaires russes et les jeunes se battent pour une affaire de femme.
« Nous voulons savoir exactement ce que font les Russes dans notre ville. Ça commence à être dégoûtant », s’exclame Alamadji, un jeune de Paoua après un accrochage qu’il a eu avec un mercenaire russe qui aurait tenté de draguer sa conjointe, malgré sa présence, devant le bar local « Rougan » au début de la semaine.
Loin d’être isolé, ce conflit de sexe entre les jeunes de cette localité de l’Ouham-Pendé et les mercenaires russes venus prêter main-forte aux soldats des forces armées centrafricaines (FACA) est quasi-permanent jusqu’au point de devenir une préoccupation majeure des autorités locales qui souhaitent saisir le gouvernement sur le sujet.
En outre, les mercenaires russes, en plus d’être des principaux vendeurs des bouteilles d’eau vides sur le marché de Paoua, consomment d’une manière inquiétante du chanvre indien : « d’où viennent ces gens?Sont – ils des militaires ou des vigiles venus en République centrafricaine pour faire le tourisme sexuel ? » s’interroge un chef de quartier de Paoua visiblement dépassé par les bavures de mercenaires russes dans sa localité.
Étrangement, à Sibut, Dékoa, Pissa, même à Bouar…, les Centrafricains se plaignent du même comportement de ces mercenaires russes qui ne semblent se reculer devant rien pour assouvir leur appétit sexuel alors que chez eux, les noirs sont considérés comme des…
Dans la localité de Pissa le mois dernier, un mercenaire russe avait tué son rival après avoir obtenu la faveur sexuelle de sa femme. Le mercenaire criminel avait été protégé par le gouvernement qui l’a fait sortir de la localité de Pissa pour l’affecter dans une autre ville de la RCA.
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