Par Cyrus-Emmanuel SANDY
Vous tous qui lisez cet article, allez dire au nommé José Richard Pouambi, président du Haut conseil de la communication (HCC) par effraction, qu’il est allé trop loin avec moi en faisant prendre le lundi 07 mars dernier, après intéressement (selon des sources internes au HCC), la scélérate et irrégulière décision de suspension de parution de mon journal MEDIAS PLUS pour une durée de 45 jours. En janvier 2015, il avait fait la même chose en suspendant la parution du journal pour une durée indéterminée, ce que n’a jamais subi un organe de presse de la RCA. Heureusement que la juridiction administrative l’a désavoué en annulant sa décison et en le condamnant de me dédommager pour tous les préjudices subis. Pourquoi toujours MEDIAS PLUS? Et pourtant, Pouambi et sa bande ne portent pas des œillères !!! Leur mauvais cœur contre moi doit s’arrête et va s’arrêter. Je le dis.
Ce José-Richard Pouambi a assez discrédité l’institution par ses décisions absurdes, illégales, irrégulières, antisociales, liberticides, journalisticides, impopulaires, haineuses, scélérates, ainsi que sa gestion prédatrice, hasardeuse, primitiviste, odieuse et tribaliste de l’institution, toutes choses qui lui font ôter toute considération. De mémoire de Centrafricain historiquement outillé, jamais une institution de l’Etat n’a perdu toute crédibilité que du temps où un certain Pouambi est devenu président du HCC. Mais personnellement je ne suis pas surpris, connaissant le passé de l’homme.
En effet, je connais bien celui qui a décidé de me combattre à mort depuis octobre 1978 lorsque nous faisions notre première entrée au collège d’enseignement secondaire (CES) de Fatima à Bangui, qui deviendra deux années plus tard le lycée de Fatima. « On se connaît » sur le plan intellectuel, social et spirituel: de la 6è en seconde A4, je faisais partie des cinq (5) premiers de la classe tandis que lui faisait partie des vrais derniers de la classe couramment appelés « dernayos », passant tout son temps à courir derrière les professeurs de son ethnie pour qu’ils lui gratifient des points ou des notes et interviennent auprès de leurs collègues professeurs pour la même chose afin de lui permettre de passer en classe supérieure. Son cas était le plus patent et les témoins sont encore vivants.
D’un quotient intellectuel au-dessous de la pâquerette, Pouambi a poursuivi son esprit de facilités – expression de son pétainisme intellectuel – au niveau de l’université de Bangui où il s’était inscrit en géographie que nous autres étudiants à l’époque considérions comme la discipline des grands paresseux et des tricheurs. Contrairement à nous du département de philosophie par exemple où seuls les meilleurs admettaient en classe supérieure (et Pouambi sait que j’étais le majeur de mes promotions successives de la 1ère année en maîtrise de 1986 à 1990, classé 1er au concours d’entrée à l’ENS pour le CAPES-Philosophie, et toujours le 1er des 3 élèves-professeurs de philo que nous fûmes, avec feu Jacques-Altine Yamendé et le professeur Joseph Bongo encore vivant, les annales de la Fac des lettres et de l’ENS peuvent être consultées pour vérification), les étudiants en géographie dont Pouambi aimaient trop frauder ou corrompre pour passer en classe supérieure. A chaque fois qu’il y avait un conseil de discipline de la Fac pour sanctionner les cas d’étudiants fraudeurs, sur 10 étudiants devant comparaître, il y avait au moins 6 géographes, de sorte que les autres étudiants de la Fac n’avaient aucun respect pour les Pouambi géographes.
Vis-à-vis de moi, c’est toujours un complexe qu’il nourrit et je le comprends. Et pourtant, je l’ai toujours considéré comme un frère. Les circonstances de la vie ont fait que nous nous étions séparés momentanément lors de mon admission au Moyen Séminaire Saint Paul de Bangui où j’ai poursuivi mes études secondaires jusqu’à l’obtention de mon bac en juin 1986. Lui et moi nous nous sommes retrouvés dans le monde des médias. Lui, le géographe perdu, ne savait où aller et accepta de se former pour la radio rurale (au sens plein du terme). Moi, bon titulaire d’un diplôme de Maîtrise de l’université de Bangui obtenu avec la mention Très Bien (par rapport à Pouambi l’éternel septembriste qui ne pouvait passer en classe supérieure sans la fraude, la corruption active et l’indulgence des jurys, toujours aidé par ses parents qui dominaient la Fac et régnaient sur toute l’université à l’époque), puis le diplôme de professeur d’enseignement 2è grade de l’université de Yaoundé 1 obtenu avec brio après une soutenance de mémoire qui a fait écho et date à l’ENS et tout Yaoundé académique, et une riche expérience d’enseignement de la philosophie dans les lycées publics et privés de Yaoundé et de Bangui où, en bon didacticien, j’ai initié Espace Philosophique, le tout premier bulletin de didactique philosophique à l’usage des élèves (candidats au bac) et étudiants amoureux de la philosophie de la RCA, publié sous forme de journal.
Après un passage très tôt dans le gouvernement de 1999 à 2003 avec un tour à la Présidence de la République, la presse écrite est mon chemin de Damas. De 2006 à 2010, je me suis mis à l’école pratique et professionnelle du journalisme de la presse écrite, après un bon casting fait par le couple Maka-Gbossokotto du journal Le Citoyen, avant de créer mon propre journal, MEDIAS PLUS, qui a très rapidement eu une large audience, ce dont Pouambi est jaloux. Mais très sincèrement, j’étais loin d’imaginer que ma prouesse dans le domaine de la presse écrite allait rendre Pouambi jaloux et méchant à mon égard.
Je fais observer qu’en janvier 2015, il avait suspendu de parution le journal MEDIAS+ ad vitam aeternam, pour faire la volonté du directeur général de la banque Ecobank Centrafrique à l’époque, M. Doukouré surnommé Douksaga, dont la gestion était décriée par tous, de l’intérieur de la maison comme par la clientèle. Des sources proches de la banque m’ont informé que Pouambi aurait reçu 2 500 000 (deux millions cinq cent mille) francs CFA pour faire ce sale boulot.
Je fais remarquer qu’une telle décision n’a jamais été prise par les précédentes équipes du HCC composées des hommes et femmes de valeur et surtout intègres, incorruptibles, par rapport à celle que dirige Pouambi dont le déficit de culture institutionnelle et d’intégrité est criard. Après 8 ans passés à la tête du HCC, Pouambi demeure encore un primitif institutionnel et administratif. Il ne s’est guère amélioré, au grand dam du secteur communication et du pays tout entier.
« Quand il sanctionne c’est qu’il a reçu de l’argent de quelqu’un ou des pressions des partenaires internationaux qui ne supportent pas des critiques et/ou révélations faites contre eux par voie de presse », déclare un cadre du HCC qui connaît bien l’homme. Cette idée est partagée au niveau de la majorité des journalistes et professionnels des médias de Centrafrique.
Avant de continuer sur le comportement compromettant de Pouambi et ses collaborateurs bien connus en matière de prise de décision et de gestion de la chose publique (en me réservant le droit de publier les noms des ministres, députés et leaders politiques qui ont payé la bande à Pouambi pour le sale boulot), je me permets de relever les incongruités et contre-vérités que contient la scélérate décision n°12 du 07 mars 2022 portant suspension de parution de MEDIAS+ pour 45 jours.
(…)
(Suite au prochain n°)
Par Cyrus-Emmanuel SANDY
Directeur de publication de MEDIAS PLUS
Spécialiste des principes et
énoncés de la communication
Source: MEDIAS PLUS n°2749 du Jeudi 10 mars 2022