Six mois après la signature officielle de l’Accord pour la paix en Centrafrique, les victimes des multiples crises survenues dans ce pays, s’interrogent toujours du travail que fait le comité de suivi dudit accord négocié à Khartoum au Soudan.
Elles sont aujourd’hui des milliers à déplorer l’augmentation sans cesse de leur nombre malgré la signature de l’accord le 06 février 2019.
Elles l’ont signifié lors d’une rencontre d’échange organisée mercredi à Bangui par la Ligue Centrafricaine des droits de l’Homme.
L’espoir suscité par l’Accord politique pour la paix et la réconciliation fait aujourd’hui place à l’incertitude affirment certaines victimes.
Une préoccupation soutenue par les défenseurs des victimes.
Mais le gouvernement se veut rassurant.
Selon, Léonie Banga-Boty, ministre-coordonnatrice du Secrétariat technique du comité de suivi de l’accord, le gouvernement a respecté plusieurs points de ses engagements.
Les autorités disent que les structures d’accompagnement et de soutien aux victimes, multiplient les plaidoyers pour que le comité de suivi accélère sa mission auprès des victimes des crises successives.
Avec BBC Afrique