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CENTRAFRIQUE : LE MINISTERE DE L’URBANISME DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT A LE VENT EN POUPE

CENTRAFRIQUE : LE MINISTERE DE L’URBANISME DE L’HABITAT ET DU LOGEMENT A LE VENT EN POUPE

 

 

Le Ministre de l'Urbanisme et du Logement Monsieur Gaby Francky Leffa. CopyrightCNC
Le Ministre de l’Urbanisme et du Logement Monsieur Gaby Francky Leffa. CopyrightCNC

Bangui, le 26/04/2017

Par : Herman THEMONA CNC,

 

En Homme qu’il faut à la place qu’il faut, le ministre LEFFA, une fois arrivé à la tête de ce ministère a préféré être plus à l’écoute des plaignants que de ses cadres et agents. C’est là que la supercherie va être mise à jour provoquant l’ire du ministre contre ses agents. Sachant que c’est l’image du département qui est ainsi enfoncé dans la boue, le ministre LEFFA s’est fixé comme objectif de redonner confiance aux usagers que sont les acquéreurs des terrains lotis. Pour atteindre cet objectif, il a pris sur lui de ne pas rester qu’au bureau et attendre le compte rendu des descentes sur terrain de ses agents. Il le fait avec eux et bien entendu contre leur volonté. Heureusement pour le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, ce ne sont pas tous ses agents qui sont des galeuses brebis. Il y en a de bon sens prêts à servir leur nation en toute loyauté et honnêteté. C’est grâce à ceux-ci que plusieurs questions liées à l’acquisition frauduleuses de terrains concédés par le service des cadastres sont en train d’être élucidées

Donner pour incompétent par apparence, mais le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et des logements marque des points là où d’autres personnes ont échoué. C’est dire qu’il y a des techniciens qui ne crient pas mais démontrent leurs griffes quand on leur confie des tâches solution de la paix égale construction des habitations et de logement sociaux.

Lors des tensions politico-religieuses qui ont secoué la Centrafrique, les diverses violations du droit au logement ainsi que le saccage de maisons et de bureaux, perpétrés par les milices armées, ont conduit les habitants à se réfugier dans des églises ou solliciter un hébergement dans des familles d’accueil. A cela il faut ajouter la destruction d’édifices publics et, surtout, la dégradation des bureaux et des rares usines exerçant dans des conditions qui ont par ailleurs gravement compromis la qualité des produits et des services écoulés sur le marché.La réalité du secteur de l’immobilier était déjà déplorable bien avant cette crise intercommunautaire, avec des besoins estimés à 500 000 selon un organisme rattaché à l’ONU. Une personne sur cinq, menacée dans son intégrité physique lors des différents conflits meurtriers survenus dans le pays, a été contrainte d’abandonner son domicile, et une grande majorité des unités de production y ont été détruites. Aujourd’hui, près d’1 million de Centrafricains sont sans logement et la violence qui a sévi dans cet Etat a entraîné la fermeture de nombreuses sociétés, stoppant ainsi toute initiative relative à la promotion immobilière massive de bureaux.

C’est en se fondant sur ce constat dramatique que l’on peut affirmer l’existence d’un marché immobilier très porteur dans une Centrafrique en voie de pacification ; marché qui permettrait en outre de dynamiser un secteur du ciment caractérisé par la présence d’un nombre infime d’acteurs en situation de quasi-monopole.

Il y a donc un besoin urgent de rénover les bâtiments publics existants, réhabiliter les maisons ou créer des logements destinés aux familles ayant perdu leur habitation, et construire des locaux commerciaux pour relancer l’activité économique, eu égard à la détérioration des biens appartenant aux entrepreneurs et aux promoteurs immobiliers, etc. …

Prioriser l’habitat

« L’habitat sera l’une des priorités de notre action. Le programme de construction de plusieurs logements sociaux que j’avais en conception avant les récentes crises sera réactivé, en concertation avec le secteur privé et les autres partenaires nationaux et internationaux », avait à cet effet déclaré le nouveau Président, Pr Faustin-Archange Touadéra, lors de son discours d’investiture.

Mais le Chef de l’Etat aura du pain sur la planche : non seulement, il aura à faire face à plusieurs tâches en s’attelant à la restauration de la sécurité, de l’ordre public et de l’autorité de I ’Etat sur toute l’étendue du territoire national – une condition sine qua non pour prévenir tout nouvel acte de pillage et de destruction -, mais il sera dans l’obligation de lancer des opérations visant à lutter contre l’habitat clandestin et à remettre aux normes dans les meilleurs délais les constructions ayant émergé et proliféré de façon anarchique.

La nomination de M. Gaby Franky Leffa à la tête du département de l’urbanisme et de l’Habitat est comme une réponse à cet épineux problème et vient à point nommé.

Spécialiste du domaine, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat aussitôt investi, n’a pas mis du temps pour trouver un plan de sauvetage de ce secteur qui souffrait de l’inertie. C’est ainsi qu’il est intervenu en séance de débat parlementaire pour décliner son plan d’action devant les députés, chiffres à l’appui et, surtout, s’assurer de la mise en place d’un encadrement juridique plus strict.

Mettant en exergue son carnet d’adresse, M. Leffa a mis le cap sur la coopération sud-sud en quête de solutions aux graves problèmes qui minent les pays africains. Cette diplomatie agissante a permis la signature de plusieurs protocoles d’accord entre le gouvernement centrafricain et ses partenaires pour la construction des logements sociaux.

Pour appliquer la vision politique du Président Faustin-Archange Touadéra qui met un accent sur le retour des déplacés internes et des réfugiés dans leurs lieux de résidence habituelle, M. Leffa a multiplié des plaidoyers auprès des partenaires de la République Centrafricaine.

C’est dans cette optique que le projet de construction des logements sociaux par le Maroc en République Centrafricaine est de nature à désengorger l’aéroport international Bangui M’Poko et le site retenu pour la construction des logements sociaux par le Maroc se situe entre Sakaï et Boeing, à quelques pas de l’aéroport Bangui M’Poko ou les travaux ont déjà bel et bien commencé.

Tout en sachant que l’instauration d’un vaste programme de construction de logements sociaux et le réaménagement du parc immobilier destiné aux entreprises ne seront pas suffisants, car un autre défi de taille.

Mise à part ce premier exploit politico-diplomatique du ministre Leffa, il nous a été signalé mise en œuvre d’un autre projet: répondre à la demande en s’engageant à livrer des logements « low cost », c’est-à-dire un habitat à très bas coût, en raison de la faiblesse des revenus des ménages et de la grande pauvreté dont souffre une bonne partie de la population.

Le ministre Leffa n’a pas laissé de côté les récurrents problèmes des terrains vendu illicitement par certains agents et cadre véreux de son département qui font l’objet de tension sociale dans la Cité et de plusieurs cas de litiges et contentieux auprès des t tribunaux précisément à bimbo et dans le 7e arrondissement. C’est ainsi qu’il a mis en place au sein de son département un comité sensé de d’apprécier et de valider les projets des arrêtés domaniales soumis à sa signature après vérification. A la question de savoir pourquoi ce fameux comité. La réponse est si simple. C’est dans l’optique de mettre fin aux mauvaises pratiques qui sont légions où les fonctionnaires du département de l’Urbanisme se permettent de vendre illégalement des terrains. C’est ce qui, serait à l’origine de nombreux litiges au niveau du tribunal où un seul terrain est par exemple acquis par plusieurs personnes avec arrêté à la base.

Dans le même élan, le ministre en charge de l’Urbanisme a sommé ses collaborateurs de la région de Bimbo et autres de lui présenter leur topographie qui respecte les normes établies par notre plan directeur de sorte que les lotissements soit conformes aux attentes de nos partenaires de l’organisation ONU/ Habitat. Le service de cadastre de du 7è arrondissement de Bangui en serait cité en modèle : les lotissements se font par bloc où les parcelles portent les noms de leurs propriétaires.

Des sources dignes de foAis font état de ce que l’arrivée de l’intraitable LEFFA fait fuir certains prétendus tout puissants de ce département ministériel. Qui plus est, les réformes entrepris depuis ces derniers temps ne font creuser d’avantage de fossés entre le ministre et certains de ses supposés collaborateurs qui trouveraient comme astuces absence délibérément. Est-ce à dire que les gens se reprochent-ils de quelques chose ?

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