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CENTRAFRIQUE : LE DIALOGUE REPUBLICAIN EN QUESTION…..

 

Bangui, République centrafricaine, samedi, 10 juillet 2021 ( Corbeaunews-Centrafrique). Après lecture du décret n° 21-148 du 30 juin 2021 mettant en place le Comité d’Organisation du dialogue exclusif, faussement dit républicain, je suis convaincu que le Président TOUADERA, alias roublard de Bangui selon Le TSUNAMI CENTRAFRIQUE – La Voix des Sans Voix, a choisi politiquement la formule par laquelle il voudrait dérouler le dernier volet de son agenda politique encore caché : mettre en place sa constitution pour consolider son pouvoir dictatorial, dont les prémisses ont été pressenties et décriées dès 2016 par certains et inconsidérées par beaucoup pour question d’intérêts partagés. Et toute Centrafricaine et tout Centrafricain qui a lu et bien compris politiquement ce décret se convaincra de cette évidence.

L'opposant Jean-Serge Wafio
L’opposant Jean-Serge Wafio, Président du parti PDCA

 

En effet, après avoir :

 

    • Parjuré
    • Violé allégrement et sans conséquence durant cinq (5) ans la Constitution de la République,
  • Amnistié les mercenaires-bourreaux du Peuple Centrafricain pour une alliance contre nature,
  • Réussi le hold-up électoral pour s’accrocher au pouvoir,
  • Cautionné des actes fratricides et des tueries de masse, par groupes armés et mercenaires interposés,
  • Créé une milice assassine qui tue au vu et au su de tout le monde pour intimider,
  • Procédé à des arrestations, séquestrations, détentions arbitraires, emprisonnements, au mépris des règles et procédures judiciaires,
  • Méprisé et humilié le Peuple Centrafricain et refusé de l’éduquer et de le soigner durant cinq (5) ans,

 

Alors, qu’est ce qui manque pour être qualifié de parfait dictateur ? Une seule chose. Une constitution taillée sur mesure comme socle de son pouvoir dictatorial.

 

Quelles que soient les pertinentes analyses, rétrospectives ou prospectives, qu’on fera, on aboutira à cette seule conclusion, parce que contre vents et marées, et dans un superbe mépris du Peuple Centrafricain, le Président TOUADERA, alias gangster de Bangui, autre sobriquet donné par Le TSUNAMI CENTRAFRIQUE, avait envoyé NGREBADA Firmin, son Directeur de Cabinet de l’époque, à Khartoum (Soudan), proposer une amnistie aux membres des groupes armés qui écument le pays contre leur alliance dans les perspectives des élections 2020-2021. Cette alliance contre nature, à peine neuf (9) mois après sa double signature à Bangui et à Addis Abeba, sur fond d’enveloppes et d’excessif tapage médiatique, a tourné au fiasco et a été dénoncé par les principaux chefs des groupes armés qui ont créé la Coalition des Patriotes pour le Changement-CPC, dont l’ancien Président BOZIZE YANGOUVONDA est le coordonnateur.

CE FUT LE VOLET 1 DE L’AGENDA POLITIQUE CACHE.

 

 Réalisant l’échec de son plan A, le Président TOUADERA a fait l’option du plan B, le hold-up électoral comme l’ultime alternative pour s’accrocher au pouvoir ; et grâce aux injonctions du Sieur MANKEUR NDIAYE faites à Maître MOROUBA Mathias, Président de l’Autorité Nationale des Elections-ANE, qui s’était déculotté et la Dame DARLAN belle-nièce de TOUADERA, son hold-up électoral a été validé du bout des lèvres avec l’usuel langage diplomatique de la communauté internationale de Bangui : ‘’ne rien dire, mais seulement prendre acte’’. Et les quelques candidats présidentiels qui ont contesté les résultats et formulé des recours ont été simplement déboutés par la Cour Constitutionnelle, qui a refusé de dire le droit, malgré les preuves probantes.

ET CE FUT LE VOLET 2 DE L’AGENDA POLITIQUE CACHE QUE TOUADERA A SAVOURE

 

Grisé par le hold-up réussi, mais surpris par la CPC qui a été jusqu’aux portes de Bangui et l’asphyxiant par la fermeture du corridor Béloko- Bangui, le Président TOUADERA, devenu de fait Président de la République de Bangui, narguant tout le monde et dans son discours creux et rageur de déclaré ré élu du 18 janvier 2021, a annoncé la tenue d’un dialogue républicain que ses partenaires, les mercenaires de la société Wagner ont voulu exclusif, au mépris d’un cocktail socio-politique explosif, caractérisé par :

  • Le manque de la légitimité politique qui le condamne à des fuites en avant,
  • La Coalition des Patriotes pour le Changement-CPC, qui, malgré ses replis, pèse sur son pouvoir usurpé comme une épée de DAMOCLÈS, une réelle menace qu’il ne peut neutraliser dans l’immédiat,
  • Braqué plusieurs fois à domicile par les mercenaires de la société Wagner et contraint, la mort dans l’âme, il va leur céder la collecte des recettes douanières pour se rembourser les prétendus 127 milliards de fcfa qu’auraient coûté leurs efforts de la guerre déclarée contre la CPC, synonyme d’un déficit budgétaire au moment où les partenaires classiques commencent à fermer leurs robinets financiers,
  • Durant deux (2) mois, il a été incapable de démettre son Premier Ministre NGREBADA, qui, après plusieurs interventions de nombreux Ministres de Culte sollicités, a fini par remettre à contre-coeur son tablier et rejoindre le camp des mécontents du MCU déjà composé de MAMPENZI, DIMBELE NAKOE, des griots ZAMA JAVON PAPA, et ABAKAR PIKO, de KOYARA et autres qui avaient suffisamment mouillé leurs maillots et qui sont laissés au bord de la route. Ce groupe de mécontents constitue déjà le ver qui va pourrir le fruit de l’intérieur, si NGREBADA, dit homme des russes, ne réussit pas son coup d’Etat du Palais surssuré au niveau de la Présidence de la République.

 

Ce cocktail socio-politique explosif constitue un réel point de faiblesse et le met devant un dilemme : survivre politiquement en imposant son pouvoir dictatorial ou disparaître de la scène politique centrafricaine, d’où l’impérative nécessité de dérouler le dernier volet de son agenda encore caché : mise en place de la constitution TOUADERA.

 

DONC,

 

Le dialogue républicain exclusif, se veut un rendez-vous pour dérouler le dernier volet de l’agenda politique encore caché : la mise en place d’un ordre constitutionnel, socle du pouvoir dictatorial de TOUADERA. Faussement grisé et rassuré par les replis de la CPC, et malgré un contexte socio-politique qui lui est défavorable, et surtout le dilemme politico-politicien de son propre camp MCU, le Président TOUADERA a choisi de jouer à la roulette russe. Et c’est à dessein que le décret n° 21-148 du 30 juin 2021 a mis en place un comité d’organisation étroitement sous contrôle du roublard de Bangui.

Les compatriotes qui prendront part à ce dialogue exclusif, certes parents, amis, sympathisants ou militants de circonstance MCU, auront leurs enveloppes peut-être moins consistantes que celles de Khartoum, mais  doivent savoir, qu’ils vont cautionner la mise en place d’un pouvoir dictatorial, à l’instar de BOKASSA qui avait utilisé le MESAN et la femme centrafricaine pour se faire couronner empereur.

DIALOGUE REPUBLICAIN EXCLUSIF, DIALOPE DE DUPPES POUR LA MISE EN PLACE DE LA CONSTITUTION TOUADERA.

 

QUI DIT MIEUX ?

 

QUOI DIRE DE PLUS ?

 

Le Président TOUADERA et les Dignitaires du MCU ont réalisé avec grande amertume, aigreur et colère que la diaspora centrafricaine, d’Afrique, de l’Europe et des Etats-Unis, a su relayer et rendre très audibles les cris et pleurs des Centrafricains de l’intérieur, ce qui a induit des missions de constats ou de vérification des systèmes des Nations Unies, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne qui ont conclu à des crimes de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, donc des crimes déclarés imprescriptibles par de nombreux paragraphes du préambule et articles, notamment, les articles 1er, 3, 5, 6, 19, 21, 23, 28, 33, 78, 110, 123, 124 de la Constitution de la République que le Président TOUADERA veut remplacer par la sienne. Ces amertume, aigreur et colère constituent les reflets d’un désarroi politique, parce que la diaspora centrafricaine, surtout celle de France, avec la marche du 12 juin 2021 organisée par les 12 Apôtres, a frappé à une partie sanguinolente qui fait très mal au MCU, d’où leurs états d’âme exprimés à travers des affiches sur papier A4 que leurs miliciens requins ont placardées sur des murs à Bangui et mises sur les réseaux sociaux, avec d’ignobles menaces qui ne traduisent qu’une psychopathie de fin du régime. Les ignobles menaces mentionnées sur ces affiches constituent et constitueront de véritables boomerangs pour les commanditaires aigris, les complices et les exécutants des macabres besognes dont plusieurs sont déjà repérés ou connus. Les méthodes opératoires envisagées par les miliciens requins, qui ont le sang des Centrafricains sur leurs mains, finiront inéluctablement par se retourner contre eux, parce que ces miliciens requins et leurs pauvres familles seront abandonnés à eux-mêmes, tels les MAPENZI, DIMBELE NAKOE, KOYARA, NGREBADA et autres qui font déjà les frais et qui commencent à réaliser les dures conséquences de l’après-pouvoir.

 

L’obsession pour le pouvoir finit toujours par tuer. Eriger l’insécurité en méthode de gestion des pouvoirs de l’Etat amène toujours à une fin brutale. Cautionner des actes fratricides pour faciliter la défense des intérêts ou des prédations constitue un crime contre la société. Organiser un dialogue exclusif pour consolider son pouvoir dictatorial est un crime contre le Peuple qui est le détenteur réel et naturel des pouvoirs de l’Etat. Le Peuple Centrafricain ne cesse de demander un dialogue inclusif pour se réconcilier avec lui-même, renaître et se ré inventer, parce que durant les six (6) décennies d’indépendance octroyée, il n’a pu se construire des repères à cause d’une instabilité politique entretenue, des solutions inadaptées imposées de l’extérieur à des fins de prédation qui ont fait de lui un nain politique, économique et un nécessiteux. L’Oubangui Chari, prématurément devenu République Centrafricaine le 1er décembre 1958, s’est vue octroyer une pseudo indépendance le 13 août 1960, avec interdiction de jouir des bienfaits de l’indépendance et de la science, mais qui en 2021, soit 63 ans plus tard, au lieu d’être un Etat politiquement et démocratiquement bien organisé ou assez organisé, se retrouve être le dernier des Etats les plus pauvres du monde, un dépendant économique et financier et incapable de s’auto-organiser. Et c’est dans ce contexte, qu’un illuminati politicard voudrait instaurer son pouvoir dictatorial, parce que le Peuple Centrafricain, maintenu politiquement dans l’ignorance et dans la méconnaissance ne peut comprendre et réagir. Mais ce Peuple sait et est conscient, qu’en cinq (5) ans, le Président TOUADERA a été et est son pire bourreau de tous les temps, de tous les régimes politiques et a compromis l’avenir pour les générations montantes, un sadisme politique qui ne restera pas impuni, car les SȍN ZANGOA ont parlé :

 

                ‘’ Tout commandement a un début et une fin, et le début détermine toujours la fin.

                Tout commandement donné ou usurpé, non assumé ou assumé sans respect et crainte de WN connaît

toujours une brutale fin. Le commandement de TOUADERA est le seul, de tous les commandements donnés

ou usurpés en Centrafrique, qui a connu un trop grand versement du sang humain, parce que assis sur des

forces noires. Quiconque a versé ou fait verser du sang humain répondra à la question ‘’:

                ‘’Qu’as-tu fait du sang de ton frère’’

 

 

WAFIO  Jean  Serge

                                                                                    Président Fondateur du PDCA

 

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