Bangui, 9 mars 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – L’homme veut devenir à tout prix le prochain ministre de la Sécurité publique, mais ses actions commencent à frustrer certaines personnalités de la République, y compris le directeur de la gendarmerie, le ministre de la Sécurité publique, et même le chef de l’État Faustin Archange Touadera. À quel niveau s’arrêtera Bienvenu Zokoué, directeur général de la police ?
Le contrôleur général de la police, Monsieur Bienvenu ZOKOUÉ qui n’a cessé de dire à tous ceux qui veulent l’entendre qu’actuellement à Bangui, pour ne pas dire sur tout le territoire national, c’est lui seul qui fait régner la loi et la paix. Et c’est aussi grâce à lui que cette dernière, la paix, commence à revenir dans la capitale. C’est dans cette mauvaise disposition d’esprit qu’il se croit invincible, allant même à discréditer son collègue directeur de la gendarmerie, et même son ministre de tutelle.
D’après le général Bienvenu ZOKOUÉ, le Directeur de la gendarmerie nationale tout comme son ministre de la Sécurité publique, sont tous les deux, incompétents, parachutés. Ce n’est pas pour la première fois d’ailleurs qu’il discrédite publiquement ses collègues de la sécurité publique. Souvenez-vous, il y a deux ans, il avait mené un bras de fer robuste avec son ministre de tutelle d’alors, le général Henri-Wanzet Linguissara qu’il avait qualifié publiquement « d’incompétent et menteur ».
Plus grave encore, le 12 février dernier, sans aucune autorisation de son ministre de tutelle, l’homme avait ordonné l’arrestation de quatre Casques bleus français qu’ils les ont soupçonnés de vouloir assassiner le chef de l’État Faustin Archange Touadera. Ce qui a énormément irrité le Président de la République qui avait subi de lourdes pressions de la communauté internationale.
Selon de nombreux observateurs centrafricains, c’est depuis quatre ans que Monsieur Bienvenu Zokoué ambitionne le poste du ministre de la Sécurité publique. Mais cette ambition pourrait lui coûter cher.
Cependant, dans les couloirs de la présidence, certains conseillers du chef de l’État pensent qu’il serait dépassé par son orgueil. L’homme est aussi accusé d’avoir mis en place un système de racket des commerçants comme des parrains mafieux.
Mais à quand s’arrêtera-t-il?
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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