Centrafrique: Bac 2016, supercherie et désordre, les gros ratés du Premier Ministre SARANDJI.
Bangui, le 5 août 2016. 12:42′.
Par: Gisèle MOLOMA.
Comme nous l’avions annoncé à mainte reprise dans nos précédents articles, la supercherie et le désordre du Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI et l’amateurisme de son Ministre de l’Éducation ne font plus de doute depuis la proclamation des résultats du baccalauréat session 2016. Selon nos enquêtes, plusieurs candidats admis au baccalauréat 2012 et ceux de 2013 ont été proclamés à nouveau admis au bac 2016 sans être candidats pour cette session.
D’où sort un tel désordre? Que va-t-il faire? Que va-t-il dire?
Le Président Faustin Archange TOUADÉRA vient de découvrir par lui-même le travail de son Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI. L’organisation des examens du baccalauréat 2016 qui devrait être considérée, en cas de succès, comme la plus belle réussite de son premier gouvernement devient un cauchemar. Le désordre constaté durant la période de composition de ces examens du baccalauréat 2016 semble se concrétiser dans la proclamation des résultats auquel une confusion monumentale et historique s’est installée.
Selon nos enquêtes sur le terrain, des centaines des candidats admis au baccalauréat 2012 et ceux de 2013 ont été proclamés à nouveau admis au bac 2016. Quelle erreur? Afin d’éclairer cette confusion, nos équipes sont depuis deux jours sur le terrain à la recherche des candidats admis de 2012 et 2013 et déclarés admis à nouveau en 2016, le constat est amer.
Certains de ces bacheliers admis-réadmis nous déclarent qu’ils sont vraiment étonnés d’entendre leurs noms à la radio parmi les admis de 2016 sans avoir composé pour cette session. Quelle surprise?
Ce qui est plus étonnant encore, parmi ces heureux admis-réadmis, plusieurs ont déjà obtenu leur licence à l’Université, d’autres vivent actuellement à l’étranger dans le cadre d’études. Quelle bizarrerie ? La proclamation de bac ainsi diffusée en 2016 abroge toutes proclamations antérieures contraires. Ça serait peut-être la phrase finale. Conséquence, tous ces réadmis seront appelés à s’inscrire à nouveau en première année dans les universités. C’est ça cela veut dire. Attendons voir.
Le Directeur des Examens et Concours n’est pas disponible ou accessible pour nous fournir plus de détail de ce désordre.
D’autres cas de certains centres d’examens des villes de province sont innovant sous la gouvernance Sarandji. Sur 10 candidats qui ont composé pour la série “D” au centre de Paoua, 6 sont admis au premier tour et 13 admissibles appelés à composer le second tour. Neuf copies des 9 autres candidats de Diable ont pris place dans le véhicule qui a ramené les copies à Bangui au centre de correction. Où est le Tout Puissant ?
Ces pagailles et confusions voulues, organisées et appliquées sont constatées dans tous les centres d’examen sur toute l’étendue du territoire.
Quelle faiblesse d’organisation?
Chaque année, organiser correctement et avec moins de désordre les examens scolaires et universitaires constituent l’un des défis majeurs des gouvernements en Centrafrique depuis plusieurs années. Or, le cas du gouvernement du Docteur Simplice Mathieu SARANDJI devrait faire l’exception du moment où, le Président Faustin Archange TOUADÉRA, le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI et son Ministre de l’Education sont des Enseignants expérimentés et plusieurs fois Présidents des Centres d’examens du baccalauréat il y’a quelques années. Alors, on se demande finalement sur quel point, sur quel terrain le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI et son gouvernement réussiront un jour? Pour l’heure, “The Lord only knows, but I and you sure do not.”
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