Bangui (République centrafricaine) – Décidément, le bras de fer entre le chef mafieux centrafricain Sani Yalo et l’ancien communicant du Président Touadera, monsieur Harouna Douamba prend désormais une tournure judiciaire. Sauf que notre justice, telle qu’on la connaît depuis six ans, est soumise totalement aux organisations criminelles.
Rédigé par Anselme Mbata
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 16 novembre 2022
Pour le parrain Sani Yalo, les dénonciations faites par monsieur Harouna Douamba sur ses activités criminelles dans le pays ne sont autres qu’une diffamation à son encontre. Ainsi, depuis le mois de septembre dernier, il avait déposé plainte en différé au tribunal de grande instance de Bangui. Le procès avait eu lieu le même mois sans la présence de l’accusé qui n’est autre que monsieur Harouna Douamba.
Lors du procès en citation directe du 15 septembre 2022, le ministère public a déclaré que le prévenu Harouna DOUAMBA est poursuivi pour diffamation prévue et puni par les articles 133, 135 et 145 du Code pénal. Le prévenu a compris les enjeux des faits qui lui sont reprochés c’est pourquoi il ne voulait pas se présenter à l’audience, le retenir dans les liens de l’article 145 du Code pénal et de le condamner à deux (2) ans d’emprisonnement ferme et 250.000 Frs d’amende et de décerner un mandat d’arrêt international contre lui.
Finalement, le tribunal, statuant publiquement, par défaut à l’égard du prévenu en matière correctionnelle et en premier ressort ;-
SUR L’ACTION PUBLIQUE ;
« Déclare le prévenu Harouna DOUAMBA coupable des faits de diffamation.
– En répression, le condamne à deux (2) ans d’emprisonnement ferme et 200.000 Frs d’amende ;
– Décerne le mandat d’arrêt international contre lui;
SUR LES INTÉRÊTS CIVILS
– Reçoit Sieur SANI YALO en sa constitution de partie civile et l’y déclare fondée ;-
– Condamne Harouna DOUAMBA à lui servir la somme de Dix millions (10.000.000) Frs à titre de dommages et intérêts ;
– Condamne le prévenu aux dépens ».
En réaction, monsieur Harouna Douamba, sur les réseaux sociaux, a déclaré que le mandat d’arrêt émis par la justice centrafricaine est sans effet. Selon lui, aucune justice en Afrique ne peut collaborer avec la justice centrafricaine, car celle-ci est désormais guidée par la mafia qui ne dit pas son nom.
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