Birao : 500 actes de naissance délivrés aux enfants , une étape importante pour l’accès à l’éducation
À Birao, dans la préfecture de la Vakaga, 500 enfants reçoivent enfin leur certificat de naissance, ce qui leur ouvre la voie vers l’éducation.
Dans l’extrême nord-est de la République centrafricaine, une lueur d’espoir brille pour les enfants de la Vakaga, une région où l’absence d’actes de naissance continue d’entraver l’accès à l’éducation pour les enfants. Mais le 25 mars dernier, dans un geste de solidarité et de vision pour l’avenir, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a franchi une étape importante en attribuant 500 jugements supplétifs d’acte de naissance, ouvrant ainsi la voie à la scolarisation de nombreux enfants.
Ce projet pilote, né du constat alarmant que la majorité des enfants en âge d’être scolarisés dans la Vakaga n’avaient pas d’acte de naissance, vise à transformer le paysage éducatif et social de la région. La délivrance de ces documents essentiels représente bien plus qu’une formalité administrative ; Il symbolise l’accès à la pleine citoyenneté, le début d’un avenir construit sur les bancs de l’école.
Sekou Kamara, Représentant du bureau de la MINUSCA à Birao, souligne l’importance cruciale de l’acte de naissance.
« Tous les droits d’un citoyen découlent de l’acte de naissance », souligne-t-il, énumérant les prérogatives qu’il confère : la nationalité, l’éducation et bien d’autres aspects fondamentaux de la vie sociale. C’est cette réalité qui a guidé le bureau de la Minusca dans le développement de ce projet audacieux.
Nafisa Benzo, une mère engagée pour la cause, appelle ses concitoyens à adhérer à cette initiative.
« Mères, venez », implore-t-elle, consciente de l’opportunité que représente le soutien de la MINUSCA pour les générations futures. L’appel à l’action est clair : il est temps de faire en sorte que chaque enfant de la Vakaga puisse s’épanouir dans un cadre éducatif.
Yousuf Ramadane, représentant du préfet de la Vakaga, souligne l’importance de la procédure de déclaration.
« Dès la naissance, explique-t-il, les mères doivent s’adresser directement à la MINUSCA. » Il insiste sur l’importance de comprendre les étapes à suivre pour que chaque enfant puisse bénéficier de ce droit fondamental.
- Impact sur l’éducation : Avec ces 500 nouveaux actes de naissance, les portes des écoles s’ouvrent aux enfants. Cette mesure est un catalyseur d’espoir et de changement, permettant aux jeunes de la Vakaga de rêver d’un avenir meilleur.
- Mobilisation communautaire : L’initiative a également servi de catalyseur à la prise de conscience collective de l’importance de l’enregistrement des naissances, essentiel à l’exercice des droits civiques et à l’accès aux services publics.
Il convient de noter que cela constitue un grand pas pour les enfants de Birao, et un espoir renouvelé pour leur éducation.
Par Moïse Banafio
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.