Arrêté, Torturé, puis dépouillé, le commandant Simplice Yarkokpa frappe à nouveau. Sa dernière victime, Jefté Ngaïndiro, un jeune du quartier Combattant

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Arrêté, Torturé, puis dépouillé, le commandant Simplice Yarkokpa frappe à nouveau. Sa dernière victime, Jefté Ngaïndiro, un jeune du quartier Combattant

 

Arrêté, Torturé, puis dépouillé, le commandant Simplice Yarkokpa frappe à nouveau. Sa dernière victime, Jefté Ngaïndiro, un jeune du quartier Combattant
Le parrain des parrain mafieux Gervais Simplice Yarkokpa, commandant de la garde présidentielle

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 À Bangui, le commandant Yarkokpa a transformé son uniforme en licence pour torturer. Sa dernière victime, Jefté Ngaïndiro, en paie le prix fort.

 

En effet, dans les quartiers de la capitale centrafricaine Bangui, une nouvelle histoire de criminalité des forces de l’ordre vient d’éclater au grand jour, démontrant une fois de plus aux yeux du monde le fonctionnement d’un système où l’uniforme peut servir de bouclier à l’injustice. Cette fois, c’est Jefté Ngaïndiro, un jeune sans histoire,  qui en fait les frais, victime d’un officier dont la réputation criminelle n’est plus à démontrer.

 

La garde présidentielle cache un très grand prédateur :  comment Jefté Ngaïndiro est pris au piège ?

 

Jefté Ngaïndiro, comme beaucoup de jeunes Centrafricains, cherchait à tracer son chemin dans un pays où les opportunités d’emploi sont rares. Pour faire face à des contraintes économiques, il a décidé, avec l’accord de ses frères et sœurs, de vendre l’un des terrains de la famille, une décision mûrement réfléchie collectivement. Finalement ils ont pu vendu la parcelle, et l’argent versé. Mais Avec sa part, Jefté Ngaïndiro a décidé  d’acheter une moto neuve emballée dans le carton qu’il a fait monter. Pour lui, cette moto est un  outil indispensable pour devenir un gérant de taxi-moto,  un métier modeste mais viable, synonyme d’autonomie. Cet achat représentait bien plus qu’un bien matériel : c’était le socle d’un avenir qu’il espérait construire.

 

Cette initiative du jeune Jefté Ngaïndiro, loin d’être extraordinaire, représentait tout l’espoir d’une vie meilleure. Mais dans le quartier Combattant, près de l’aéroport de Bangui, ce modeste projet a attiré l’œil d’un homme, monsieur Ndora, un ancien militaire aux intentions douteuses.

 

Sans aucune preuve ni témoignage, cet ex-militaire a contacté au téléphone le commandant Simplice Yarkokpa, cet officier criminel de la garde présidentielle, prétendant que Jefté Ngaïndiro avait volé au centre-ville la somme considérable de 9 millions de francs CFA. Une accusation qui, dans un État de droit, aurait nécessité une enquête en bonne et due forme, mais c’est tout le contraire qui va se passer.

 

Simplice Yarkokpa intervient et passe à la vitesse supérieure

 

Aussitôt informé, la réaction du commandant Simplice Yarkokpa fut sans appel. En pleine nuit, il a conduit ses hommes au domicile de Jefté dans le quartier Combattant. Sans mandat, sans justification légale, ils ont arraché le jeune homme de chez lui, l’emmenant de force vers sa base située à l’aéroport international de Bangui Mpoko, situé justement à quelques mètres du quartier Combattant. Cette intervention, loin de respecter les procédures d’une arrestation, s’apparentait à un enlèvement pur et simple, exécuté avec l’arrogance d’un officier criminel habitué à agir en toute impunité.

 

La torture comme méthode d’interrogatoire

 

Ce qui s’est déroulé ensuite relève de pratiques que toutes les conventions internationales condamnent. Jefté a été roué de coups, soumis à des traitements dégradants, le tout pour lui arracher des “aveux” concernant un crime qu’il n’avait jamais commis.

 

Malgré la douleur, il a tenté d’expliquer l’origine légitime de son argent :  la vente du terrain familial. Cette version  pouvait être facilement vérifiée, pourtant, rien. Ses explications sont tombées dans l’oreille de sourds. Ses tortionnaires, le commandant Simplice Yarkokpa et ses hommes bien sur,  exigeaient qu’il “restitue” les 9 millions dont il n’avait jamais disposé.

 

Un vol à peine déguisé

 

La violence n’était pas la seule arme de l’oppression. Sans aucune base légale, sans procès ni jugement, la moto neuve de Jefté,  fruit de son investissement , lui a été confisquée par le commandant Simplice Yarkokpa. Une confiscation qui s’apparente, dans les faits, à un braquage pur et simple. Et ce n’est pas tout! En plus de la moto, une somme en espèce de 150 000 francs CFA de Jefté Ngaïndiro a également été confisquée, ainsi que ses 5 bag en argent. Une petite fortune que le jeune Jefté tente de constituer.

 

Quand Jefté a finalement été relâché, il se retrouvait les mains vides. Son projet professionnel anéanti, son investissement volatilisé, sa dignité bafouée. Et surtout, sans aucun recours possible.

 

L’impunité comme système

 

Porter plainte ? Contre un officier de la garde présidentielle ? Dans le contexte centrafricain actuel, une telle démarche relèverait presque du suicide. Le commandant Yarkokpa bénéficie d’une protection qui dépasse largement le cadre juridique. Ses connexions politiques et militaires lui garantissent une impunité quasi totale.

 

Simplice Yarkokpa, un officier à la tête d’un empire de terreur

 

Simplice Yarkokpa n’est pas un simple rouage d’un système corrompu : il en est l’architecte. À Bangui, cet officier de la garde présidentielle dirige un réseau criminel avec une audace glaçante. Loin de protéger les citoyens, il utilise son pouvoir pour extorquer, brutaliser et réduire au silence. L’histoire de Jefté Ngaïndiro, un jeune homme aspirant à une vie meilleure, expose la cruauté de ses méthodes et l’impunité qui le protège. En organisant personnellement l’arrestation illégale de Jefté, la confiscation de sa moto et la destruction de ses rêves, Yarkokpa révèle la véritable nature de son autorité : celle d’un voyou en uniforme.

 

Un réseau criminel bien établi dans la capitale sous la houlette d’un officier

 

Simplice Yarkokpa ne se contente pas d’actes isolés. À Bangui, il dirige un système criminel méthodiquement organisé. Ancien combattant anti-balaka, il a su tisser un réseau d’influence, s’appuyant sur des loyautés ethniques et des alliances politiques pour gravir les échelons. Malgré un niveau d’instruction identique à celui d’un élève de CE2, il a intégré une formation d’officiers de l’État-major de la gendarmerie, un privilège obtenu grâce à son lien ethnique avec le ministre de la défense. Son autorité ne repose pas sur la compétence, mais sur la terreur qu’il inspire.

 

Sous son commandement, un écosystème illicite prospère dans la capitale. Simplice Yarkokpa contrôle des trafics de drogue, de tramadol, d’alcool frelaté, et même des faux billets de banque. Il recrute des jeunes délinquants, souvent vulnérables, pour exécuter ses basses besognes, exigeant en retour une part de leurs gains. Ceux qui tentent de s’affranchir de son emprise s’exposent à des représailles implacables. Ce réseau, dont il est le cerveau, fonctionne comme une entreprise criminelle où l’uniforme sert de bouclier.

 

L’affaire de Jefté Ngaïndiro s’inscrit dans cette mécanique. L’accusation de vol, montée de toutes pièces, n’était qu’un prétexte pour justifier l’arrestation et la confiscation des biens du jeune homme. En agissant directement, Simplice Yarkokpa envoie un message clair : il est intouchable, et ses victimes n’ont aucun recours.

 

Une société asphyxiée par la peur

 

À Bangui, le nom du commandant Simplice  Yarkokpa circule dans des chuchotements craintifs. Les habitants savent que croiser son chemin, c’est risquer l’arbitraire. Cette peur, qu’il cultive sciemment, paralyse une société déjà fragilisée par des décennies de crises.

L’histoire  du jeune Jefté Ngaïndiro reflète le sort de nombreux Centrafricains, victimes d’un ordre où l’autorité est détournée au profit d’intérêts criminel. L’uniforme, symbole théorique de protection, devient sous Yarkokpa un instrument de prédation, sapant les fondations d’une société en quête de stabilité….

 

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