Arrestation de Junior Poungolo  : Touadéra transforme la Centrafrique en État policier

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Arrestation de Junior Poungolo  : Touadéra transforme la Centrafrique en État policier

 

Arrestation de Junior Poungolo : Touadéra transforme la Centrafrique en État policier
Directeur de la Compagnie Nationale de Sécurité, Fabrice Assa

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Au cœur de la capitale centrafricaine Bangui, la peur secoue chaque foyer. Dans une nouvelle démonstration de force dictatoriale, les services de sécurité ont arrêté Junior Poungolo, pourtant membre du parti au pouvoir MCU et porte-parole du COCAFAT. Cette arrestation, menée entre le 4 et 5 février par la CNS, marque un nouveau palier dans la répression dictatoriale qui s’abat sur le pays.

 

L’accusation contre monsieur Junior Poungolo   est aussi grave que douteuse : Junior Poungolo  aurait échangé des informations sensibles avec le colonel Armel Sayo, récemment arrêté à l’aéroport de Douala au Cameroun et détenu par les autorités de ce pays voisin. Cependant, les autorités centrafricaines, de leur côté,  prétendent avoir intercepté des communications de monsieur Junior Poungolo   avec Armel Sayo révélant un projet de putsch contre Touadéra. Une affirmation qui fait sourire les experts, sachant que la Centrafrique ne dispose d’aucun système sophistiqué d’interception des communications, hormis les données SMS et audio basiques fournies par les opérateurs téléphoniques mobile dans le pays.

 

La machine répressive tourne à plein régime. Après l’arrestation de l’ancien ministre, colonel Armel Sayo, sa sœur et son frère gendarme sont tombés dans les filets de la police nationale. Des personnalités respectées du ministère des Finances, des inspecteurs, des cadres de l’administration et politiques n’ont pas été épargnés. Les services de sécurité : SRI,  CNS, OCRB et autres – rivalisent dans la traque aux supposés opposants.

 

Le silence assourdissant des membres du MCU suite à l’arrestation de leur camarade Junior Poungolo traduit l’atmosphère de terreur qui règne désormais. Personne n’ose plus parler, de peur d’être le prochain sur la liste. Un simple contact dans un téléphone peut conduire directement en prison. Les agents fouillent systématiquement les répertoires téléphoniques des personnes arrêtées, alimentant une spirale infernale d’interpellations.

 

Le régime, rongé par la peur démoniaque, mais aussi la paranoïa, voit des complots partout. Les dénonciations fleurissent, les arrestations nocturnes se multiplient. Dans les rues de Bangui, les conversations se font désormais à voix basse. Les familles vivent dans l’angoisse permanente de voir l’un des leurs disparaître.

 

Cette vague répressive sans précédent révèle un pouvoir aux abois. Les prisons débordent de citoyens arrêtés sur de simples soupçons ou des accusations montées de toutes pièces. Les services de sécurité, transformés en instruments de répression politique, frappent sans discernement, n’épargnant même plus les proches du pouvoir comme le cas de Junior Poungolo  .

 

La stratégie est claire : faire taire toute voix critique, étouffer dans l’œuf toute velléité d’opposition. Les méthodes rappellent les heures les plus sombres des dictatures : surveillance généralisée, arrestations arbitraires, climat de suspicion permanente.

 

La Centrafrique de Touadéra a définitivement basculé dans la dictature. Les libertés fondamentales s’effondrent les unes après les autres. Le pays s’enfonce dans une spirale autoritaire dont personne ne voit l’issue. Les Centrafricains, jadis fiers héritiers de Barthélemy Boganda, vivent désormais sous le joug d’un régime qui a fait de la peur son principal instrument de gouvernance avec la surveillance des mercenaires russes du groupe Wagner.​

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