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Accusé d’avoir transporté Maxime Mokom, le policier Kénféi Symphorien arrêté à Gamboula et transféré à Bangui

Accusé d’avoir transporté Maxime Mokom, le policier Kénféi Symphorien arrêté à Gamboula et transféré à Bangui.

Le policier Symprorien Kenféi en uniforme bleu foncé regardant la caméra
Agent des forces de l’ordre Symprorien Kenféi en service

 

Un policier centrafricain paie le prix de l’incompétence incroyable des autorités centrafricaines. Kénféi Symphorien, gardien de la paix en poste à Gamboula, a été arrêté et transféré à Bangui, distante de 685 km, sur la base d’accusations totalement fantaisistes. Cette affaire dévoile aux yeux du monde les dysfonctionnements alarmants au sein des forces de l’ordre du pays.

 

Les accusations aberrantes contre Kénféi Symphorien.

 

L’affaire a débuté la semaine dernière lorsque Kénféi Symphorien a effectué un simple trajet en moto avec un responsable local de la Fédération Nationale des Éleveurs Centrafricains vers le village de Noufou. Il a été transporté sur la moto en plus. Mais contre toute attente, sans la moindre preuve, Kénféi Symphorien s’est vu accuser dès son retour le même jour à Gamboula d’avoir transporté Maxime Mokom, un homme qui a été poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) et relaxé.

 

L’avocat de M. Mokom, contacté par la rédaction du CNC, confirme que son client réside toujours à La Haye, aux Pays-Bas. Cette information facilement vérifiable n’a visiblement pas été prise en compte dans le traitement de l’affaire Kénféi Symphorien.

 

La chaîne de commandement défaillante.

 

Malgré l’absurdité manifeste des accusations, la hiérarchie policière a fait preuve d’un manque de discernement alarmant dans le cas de Kénféi Symphorien. Le gardien de la paix a d’abord été transféré à Berberati pour interrogatoire, puis envoyé à Bangui sur ordre du Directeur général de la police, le contrôleur général Bienvenu Zokoué.

 

Cette réaction disproportionnée dans l’affaire Kénféi Symphorien confirme l’incompétence généralisée au sommet de l’État centrafricain. Comment expliquer qu’aucun responsable, du commissariat local jusqu’au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique dirigé par Michel Nicaise Nassin, n’ait pris la peine de vérifier les allégations contre Kénféi Symphorien ? Le cas Kénféi Symphorien révèle un système judiciaire et sécuritaire à la dérive.

 

Alors que la République centrafricaine fait face à de nombreux défis sécuritaires et économiques, l’arrestation injustifiée de Kénféi Symphorien démontre que ses dirigeants semblent plus préoccupés par des chimères que par les problèmes réels du pays.

 

Le ministre Michel Nicaise Nassin doit s’expliquer sur l’affaire Kénféi Symphorien qui jette le discrédit sur l’ensemble des forces de l’ordre centrafricaines. Comment peut-on laisser prospérer de telles rumeurs infondées au plus haut niveau de l’État, aboutissant à l’arrestation arbitraire de Kénféi Symphorien ?

 

Cette tragi-comédie administrative autour de Kénféi Symphorien pose la question de la compétence des hauts responsables centrafricains. Si de telles erreurs grossières sont commises sur une affaire aussi simple à vérifier que celle de Kénféi Symphorien, que se passe-t-il sur des dossiers plus complexes touchant à la sécurité nationale de Bangui la coquette ?

 

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