À Cantonnier, le cri d’alarme des déplacés de Bohong-Bocaranga
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
“Nous vivons dans des conditions extrêmement difficiles”, déclare Jean Mowele, chef du centre de santé de Maikolo, lui-même déplacé avec sa famille à Cantonnier, ville frontalière avec le Cameroun. Comme des centaines d’autres habitants de Bohong-Bocaranga, il a dû fuir les attaques d’hommes armés dans sa localité d’origine.
Les déplacés, installés depuis plusieurs mois à Cantonnier, lancent un appel pressant au gouvernement et aux organisations humanitaires. “Même trouver un logement est un défi quotidien. Nos enfants sont contraints de travailler comme journaliers dans les champs pour 1000 ou 2000 francs par jour, juste pour avoir de quoi manger”, explique Jean Mowele.
Cette présence prolongée des déplacés à Cantonnier a provoqué une hausse significative des prix sur le marché local. Le coût des loyers a également augmenté, rendant la vie encore plus difficile pour ces familles déracinées.
“Nous demandons au gouvernement et aux organisations humanitaires de ne pas nous oublier”, insiste le chef du centre de santé, qui témoigne des conditions de vie précaires de sa communauté. Les déplacés de Bohong-Bocaranga, contraints de reconstruire leur vie à Cantonnier, attendent une aide d’urgence pour améliorer leur situation.
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