De la gratitude à l’ingratitude : Le paradoxe de Sylvie Naïssem face à Danielle Darlan

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
Le 20 juin 2025, madame Sylvie Naïssem, vice-présidente du Conseil constitutionnel de la République centrafricaine, a adressé une lettre ouverte à Danielle Darlan, ancienne présidente de la Cour constitutionnelle.
Dans ce document, Sylvie Naïssem commence par exprimer sa gratitude envers Darlan pour avoir, selon elle, facilité sa nomination à la Cour constitutionnelle en 2017. Mais ce vernis de reconnaissance s’effrite rapidement pour laisser place à des accusations virulentes de persécution, de diffamation et de haine. Ce revirement, d’une gratitude proclamée à une ingratitude affichée, montre un paradoxe troublant Sylvie Naïssem tente de se poser en victime tout en manipulant les faits pour salir une ancienne professeure. Loin de défendre son honneur, cette lettre expose son incohérence, son incompétence et ses motivations opportunistes.
Une gratitude de façade
Sylvie Naïssem ouvre sa lettre en remerciant Darlan pour avoir recommandé son nom au président de l’Assemblée nationale de l’époque, Karim Meckassoua, pour sa nomination à la Cour constitutionnelle. Ce récit est un mensonge éhonté. En réalité, Sylvie Naïssem n’a pas été proposée par Darlan, mais par le chargé de mission juridique de Meckassoua, qui a soumis son nom pour des raisons politiques, et non pour ses mérites. Naïssem, qui a étudié le droit à l’Université de Bangui où Darlan était sa professeure, sait pertinemment que sa nomination est le fruit de tractations politiciennes, et non de l’appui de Darlan. En prétendant le contraire, elle cherche à se donner une légitimité qu’elle n’a jamais eue, tout en accusant celle qu’elle appelle sa bienfaitrice de l’avoir persécutée pendant des années. Cette contradiction criante entre gratitude affichée et accusations venimeuses trahit une démarche opportuniste, où Sylvie Naïssem manipule les faits pour se poser en victime.
Pire encore, Sylvie Naïssem manque cruellement de compétences juridiques. Connue à l’Université de Bangui, elle a démontré un niveau de connaissance quasi nul. Sa nomination à la Cour constitutionnelle, parachutée grâce à des connexions politiques, n’a rien à voir avec ses aptitudes. Cette incompétence explique pourquoi elle n’a pas rédigé elle-même cette lettre. Le véritable auteur est son compagnon béninois, chargé des élections à la MINUSCA, qui a prêté sa plume pour masquer l’incapacité de Naïssem à produire un texte cohérent. Cette manipulation grossière ne fait qu’accentuer le caractère pathétique de sa démarche.
Une ingratitude au service d’intérêts politiques
L’ingratitude de Sylvie Naïssem ne s’arrête pas à ses accusations contre Darlan. Elle reproche à son ancienne professeure d’avoir instrumenté une campagne de diffamation contre elle, sans jamais fournir la moindre preuve. Elle va jusqu’à accuser Darlan d’avoir rédigé seule la décision de déchéance du mandat de député de Karim Meckassoua, une allégation grave mais risible. Où était Sylvie Naïssem à l’époque pour dénoncer cette supposée irrégularité ? Son silence d’alors contraste avec son empressement actuel à pointer du doigt Darlan, révélant une tentative désespérée de réécrire l’histoire pour diviser et manipuler l’opinion publique. Cette stratégie est d’autant plus claire quand on sait que Sylvie Naïssem roule aujourd’hui pour le président Touadéra, soutenue par son compagnon béninois qui travaille étroitement avec le chef de l’État. Sa lettre n’est pas une défense de son honneur, mais une opération politique visant à fragiliser Darlan, une figure respectée, pour mieux servir les intérêts de ses nouveaux alliés.
Sylvie Naïssem accuse Darlan d’avoir fait d’elle un bouc émissaire lors de la crise de la Cour constitutionnelle en 2022, mais ses propres inactions parlent plus fort que ses mots. Elle admet avoir été absente lors d’une réunion clé où les juges ont refusé de publier un communiqué en soutien à Darlan. Plutôt que de prendre ses responsabilités, elle se contente de s’aligner sur la décision collective, tout en insinuant que d’autres juges ont déformé les faits pour l’accuser. Cette passivité, combinée à son incompétence juridique, montre qu’elle n’a jamais été à la hauteur de sa fonction. En attaquant Darlan, elle cherche à détourner l’attention de ses propres failles, utilisant une lettre publique pour régler des comptes personnels et politiques.
Une manipulation pathétique qui dessert l’institution
La lettre de Sylvie Naïssem est une manipulation pure et simple, destinée à monter les uns contre les autres et à semer le chaos dans une institution déjà fragilisée. En accusant Darlan de tous les maux – de la gestion « opaque » de la Cour à des complots internationaux – elle tente de salir une ancienne professeure intègre tout en masquant son propre manque de légitimité. Ses attaques, dénuées de preuves, frisent le ridicule, comme lorsqu’elle évoque un prétendu « empire immobilier » de ses enfants ou son inscription à la Bourse de Lagos. Ces déclarations, loin d’impressionner, soulignent son désespoir de se donner une stature qu’elle n’a pas.
Cette lettre, rédigée par son compagnon de la MINUSCA, est un aveu d’échec. Sylvie Naïssem, incapable de s’exprimer avec la rigueur attendue d’une juge constitutionnelle, préfère s’en remettre à des stratagèmes pour attaquer Darlan. Elle devrait cesser ces bêtises et assumer son incompétence, plutôt que de s’acharner contre une figure respectée pour servir les intérêts de Touadéra. En choisissant la voie de l’ingratitude et de la manipulation, Naïssem ne fait que ternir davantage l’image de la Cour constitutionnelle, une institution qui mérite mieux que ces querelles pathétiques….
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