Christian Aimé Ndota victime d’une décision injuste : quand la suspension vire à la persécution
L’affaire Christian Aimé Ndota expose crûment les dérives autoritaires du Ministère de la Communication et des Médias. Suspendu sans salaire, il est victime d’une décision injuste qui traduit une volonté délibérée de nuire et démontre l’ampleur des dysfonctionnements au sein de cette institution.
Bangui, 23 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Suspension arbitraire et répression de Christian Aimé Ndota.
Christian Aimé Ndota, journaliste, Administrateur de Presse, a été suspendu de ses fonctions et de sa solde pour une durée de trois mois par une décision du 26 juin 2024. Cette suspension, loin d’être un simple acte administratif, apparaît comme une mesure de répression visant à nuire directement à M. Ndota.
“Je ne suis pas le seul”, affirme Christian Aimé Ndota, dénonçant un climat d’injustice généralisée au sein du ministère. “Ils se sont empressés de signer mon certificat de cessation de service pour que mon salaire soit coupé immédiatement”.
Une gestion chaotique des salaires de Christian Aimé Ndota.
Après avoir travaillé pour les Nations Unies, Christian Aimé Ndota est revenu au Ministère de la Communication pour reprendre ses fonctions. Pendant cette période, le Directeur des Ressources, Laurince Rolland Sebiro-Tapounidji, était en formation en France. Les salaires de Ndota pour novembre et décembre 2023 ont été versés sans problème. Toutefois, à son retour, Sebiro-Tapounidji a immédiatement bloqué les soldes de Ndota, le privant ainsi de son salaire pendant quatre mois.
“J’ai travaillé sans salaire de janvier à avril 2024”, déclare Ndota. Peu après, le ministre a suspendu Ndota, et le Directeur des Ressources s’est empressé de signer la suspension de son salaire. “C’est une manœuvre délibérée pour me nuire”, accuse Ndota.
L’argent de la formation en question.
La question de la formation est d’autant plus déterminante que le budget 2024 du ministère inclut 15 millions dédiés à cet effet. “Comment cet argent sera utilisé? Voilà la question”, insiste Christian Aimé Ndota. Les suspicions de détournement de fonds sont légitimes dans un contexte où la transparence fait défaut.
Abus d’autorité flagrants.
Les agissements du Directeur des Ressources ne s’arrêtent pas aux salaires. Dans un accès d’autoritarisme, il a fracassé une porte de la direction de la radio rurale pour récupérer un groupe électrogène et un baffle de sonorisation. Cet acte a nécessité l’intervention du Directeur de Cabinet pour mettre le matériel en lieu sûr. “Voilà une très mauvaise manière de servir et un comportement irresponsable”, dénonce Ndota.
Le silence des autorités.
Le silence du Ministre Maxime Balalou face à ces abus est troublant. En tolérant de tels comportements, il semble cautionner l’injustice subie par des fonctionnaires comme Christian Aimé Ndota. “Lo hinga kodro ti lo Centrafrica ngaaaa?”, se demande Ndota, exprimant son exaspération face à la médiocrité ambiante.
Ainsi, l’affaire de Christian Aimé Ndota est emblématique des graves dysfonctionnements au sein du Ministère de la Communication et des Médias, révélant un système où l’abus de pouvoir et la malveillance sont monnaie courante.
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