Bangui : la résidence du maire transformée en décharge publique.

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la résidence du maire de Bangui transformée en décharge publique.

 

État de dégradation de la résidence municipale de Bangui, avec des conteneurs rouillés et une végétation non entretenue.
L’abandon manifeste de la résidence municipale de Bangui, marquée par des conteneurs des poubelles rouillés et une végétation non entretenue. CopyrightCNC

 

Transformée en décharge publique, la résidence officielle du maire de Bangui incarne l’échec total de la gestion municipale sous Émile Gros Nakombo. Cet abandon honteux au centre-ville montre le mépris flagrant des autorités pour leurs responsabilités.

 

Bangui, 09 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La résidence du maire de Bangui  transformée.

 

Le maire Émile Gros Nakombo a délaissé la résidence officielle située derrière le tribunal de grande instance de Bangui, près de la direction de la Perception et de la Banque des États de l’Afrique Centrale. Préférant une maison réquisitionnée au quartier 36 Villas, il a été rapidement délogé, laissant la résidence du centre-ville à l’abandon. Cette situation, non seulement incompréhensible, mais aussi inacceptable, reflète une gestion hasardeuse et irresponsable des biens municipaux.

 

Résidence du maire de Bangui transformée en décharge publique avec des tas d’ordures et de la végétation envahissante.
La résidence officielle du maire de Bangui, maintenant un dépotoir à ciel ouvert, envahie par les ordures et la végétation. CopyrightCNC

 

Une décharge à ciel ouvert.

 

Le résultat de cet abandon est frappant : la résidence, jadis lieu de représentation et de dignité, est devenue une décharge, une poubelle. Les citoyens peuvent y entrer, s’ils sont autorisés, pour y jeter leurs ordures, mais ce sont uniquement les agents municipaux et les bennes poubelles de la mairie qui y sont autorisés, transformant de ce fait l’endroit en un foyer de déchets insupportables. Les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent affectent gravement les fonctionnaires travaillant à proximité, notamment ceux de la direction de la Perception et de la Banque des États de l’Afrique Centrale. 

 

Une gestion municipale chaotique.

 

La responsabilité du maire Nakombo dans cette affaire est accablante. Son comportement laisse perplexe et soulève des interrogations quant à sa capacité à diriger une ville de l’importance de Bangui. Nommé par le président Touadéra, sa proximité avec le pouvoir de Bangui n’excuse en rien sa négligence manifeste. Il vend massivement des parcelles de terrain réservées à l’État à des étrangers, notamment des Chinois, des Rwandais et d’autres nationalités, au mépris total des intérêts des citoyens centrafricains.

 

Conséquences graves pour la population.

 

Les conséquences de cette gestion calamiteuse sont multiples et graves. Outre la dégradation de l’image de la ville, les conditions de vie des habitants du centre-ville se détériorent. La pollution olfactive et visuelle due à cette décharge à ciel ouvert affecte la qualité de vie des résidents et des travailleurs, et témoigne d’un profond mépris pour le bien-être public.

 

Une situation intolérable.

 

L’abandon de la résidence officielle du maire de Bangui, devenue un dépotoir, est le symptôme d’une gestion municipale défaillante et corrompue. La population de Bangui mérite des dirigeants responsables et soucieux de l’intérêt général, capables de gérer efficacement les ressources et de maintenir la dignité de leur fonction. Le cas d’Émile Gros Nakombo est un triste exemple de ce qui se passe lorsque l’incompétence et la négligence prennent le pas sur le service public.

 

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