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Cameroun : Présidentielle 2018, Paul Biya est candidat à sa propre succession.

 

 

Cameroun : Présidentielle 2018, Paul Biya est candidat à sa propre succession.

 

 

Yaoundé, 13 juillet 2018 (CNC) –

 

Le chef de l’Etat vient de faire cette annonce ce jour à parti de son compte Twitter. Il vient de lèver le doute qui plainait sur la possibilité de se retirer.

Le président Paul Biya est candidat à la présidentielle 2018. Il l’a confirmé aujourd’hui quelques jours seulement après qu’il est convoqué le corps électoral. C’est avec ces mots qu’il s’est déclaré  « Chers compatriotes du Cameroun et de la diaspora. Conscient des défis que nous devons ensemble relever pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère, j’accepte de répondre favorablement à vos appels pressants. Je serai votre candidat à la prochaine élection présidentielle ». On peut dont voir un président qui répond aux multiples appels à candidature du peuple et de la diaspora. Depuis l’annonce, ces partisans majoritairement sur les réseaux sociaux exultent. Tandis que ses détracteurs grincent les dents. Il faut dire que cette présidentielle est inédite car le président Biya n’avait jamais annoncé sa candidature sur les réseaux sociaux. Souvent cela se faisait à partir des médias traditionnels notamment la télévision et la radio. Bien plus, il déclarait très souvent sa candidature lors du congrès de son parti le RDPC (Rassemblement démocratique du peuple Camerounais). En déclarant sa candidature sur les réseaux sociaux, le président Paul Biya montre qu’il fait partie du temps. Car plusieurs dirigeants du monde communiquent très souvent par des réseaux sociaux. Un peu comme Donald Trump aux Etats-Unis, ou Macron en France. Il s’agit aussi de toucher le maximum de personne et d’avoir en retour les réactions de celles-ci. Le dossier de candidature du RDPC sera déposé auprès d’Elecam, l’organe en charge d’organiser les élections. Puis viendra au tour du conseil constitutionnel de la valider. Rendez-vous le 7 octobre. Mais pour l’instant ça bouffe dans les états major des partis.

 

Par : N. Mballa, correspondant du CNC.

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