20 jours, 3 pays, 700 millions : le train de vie pharaonique du dernier voyage de Touadera….
Bangui, CNC. Le dernier périple du président Touadéra aux États-Unis, en France et en Ouganda a englouti près d’un milliard de francs CFA du trésor public centrafricain. Cette dépense astronomique provoque l’ire de l’opposition et de la société civile qui exigent la fin de ces déplacements ruineux.
Voyage de Touadera : une délégation pléthorique et des séjours prolongés.
Avant même son voyage aux États-Unis, le chef de l’État s’était envolé pour la Chine avec une suite démesurée. Parti le 25 août, soit deux semaines avant le début du sommet Chine-Afrique du 6 septembre, le cortège présidentiel a arpenté trois provinces chinoises, tout cela aux frais du contribuable centrafricain.
La délégation comprenait notamment le directeur du protocole et son adjoint, le courtier présidentiel, le responsable du nettoyage des chaussures, des caméramans et une vingtaine d’autres personnes. Ce départ anticipé a permis au groupe de s’adonner au tourisme, multipliant les frais de séjour.
À peine revenu à Bangui, le président a de nouveau ponctionné les caisses de l’État pour assister à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York. Confronté à l’épuisement des fonds alloués, il a dû solliciter le ministre des Finances pour un nouveau versement, acheminé via l’Ouganda.
Voyage de Touadera , un ancien Premier ministre fustige ces pratiques.
Martin Ziguélé, ancien Premier ministre et figure de l’opposition, a vertement critiqué ces dépenses du voyage de Touadera lors d’une récente conférence de presse du BRDC (Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution) : « La simple proposition que nous pouvons faire au gouvernement, c’est de supprimer les nombreux voyages de Touadéra » . Cette requête trouve un écho favorable dans l’opinion publique.
Voyage de Touadera : des résultats invisibles après huit ans de mandat.
Malgré huit années de présidence et des déplacements incessants, les Centrafricains peinent à percevoir les bénéfices concrets de cette diplomatie itinérante. L’absence de progrès palpables accentue l’impression d’un gaspillage des fonds publics au détriment du développement national.
Voyage de Touadera : un luxe injustifiable face à la précarité économique.
Dans un contexte économique difficile, ces voyages présidentiels de Touadera apparaissent comme une extravagance que la République centrafricaine ne peut se permettre. La réduction drastique de ces déplacements s’impose comme une nécessité urgente pour préserver les finances publiques et réorienter les ressources vers les besoins criants de la population.
Le coût exorbitant de ces voyages de Touadera pose de nombreuses questions sur la gestion des deniers publics. Alors que le pays fait face à de nombreux défis socio-économiques, comment justifier de telles dépenses ? La transparence sur l’utilisation des fonds et les résultats concrets de ces déplacements fait cruellement défaut.
L’absence de contrôle parlementaire sur ces dépenses présidentielles est également inquiétante . Il est impératif que l’Assemblée nationale exerce pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale, y compris sur les frais de déplacement du chef de l’État.
La durée excessive de ces voyages de Touadera pose aussi problème. Alors que la plupart des chefs d’État limitent leurs déplacements à l’essentiel, le président Touadéra semble s’attarder bien au-delà du nécessaire, gonflant d’autant la facture pour le contribuable.
Face à ces excès, une réforme en profondeur des pratiques s’impose. La mise en place d’un plafond pour les frais de déplacement présidentiel, une réduction drastique de la taille des délégations et une justification détaillée des dépenses engagées devraient être envisagées.
Il est temps que le président Touadéra prenne conscience de l’impact négatif de ces voyages dispendieux sur l’image du pouvoir et sur les finances du pays. Dans un État où une grande partie de la population vit dans la précarité, de tels excès sont moralement indéfendables.
L’heure est venue pour le chef de l’État de recentrer son action sur les priorités nationales, en limitant ses déplacements à l’international au strict nécessaire. C’est à cette condition que la confiance des Centrafricains envers leurs dirigeants pourra être restaurée.
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