Centrafrique / Scandale : ‘’Vanessa’’ retrouvée morte dans une piscine des conseillers français à Bangui
Bangui, le 24 janvier 2018.
Par : Félix Ndoumba, CNC.
Dimanche 21 janvier dernier, Bangui a connu de drame. La jeune dame, la nommée ‘’Vanessa’’ la vingtaine, a trouvé la mort entre les mains d’un Conseiller français, dans la cité des 17 Villas, à Bangui. Un scandale qui remet en cause le ‘’non-lieu’’ prononcé par la justice française dans l’affaire de viols et abus sexuels en Centrafrique. Les autres jeunes dames qui étaient avec la victime sont arrêtées à la Brigade territoriale de Bangui pour, dit-on, des ‘’mesures de sécurité’’ ; les conseillers français non plus.
Il aura fallu 48 heures plus tard pour que la Rédaction tombe sur cette dramatique situation qui, au-delà du malheur causé, endeuille des femmes centrafricaines. Sans plus de commentaire, les récits recueillis par la Rédaction, ce mardi auprès des rescapées de la victime, tout serait part d’une invitation à une cérémonie d’anniversaire. La pauvre ‘’Vanessa’’, en compagnie de quatre autres jeunes dames (ces amies) ont été conviées par une des leurs à son anniversaire à la cité des 17 Villas – là où elle et son copain, un conseiller français habitent.
Selon les témoignages des autres filles qui ont tenté, dans un premier temps de nier les faits, la mort de leur sœur serait mystérieuse. « Aux environs de 19 heures, après avoir mangé et bu, elle (la victime) se trouvait au bord de la piscine et échangeait avec son copain (un conseiller français). Quelque cinq minutes plus tard, je ne l’ai pas vue à côté du français qui lui, était resté seul. », a expliqué l’une des rescapées que CNC a pu rentrer en cellule, à la Gendarmerie. Et de poursuivre, « Paniquée, j’ai alerté les autres, et c’est à ce moment qu’un des français tomba à l’eau pour ne sortir que le cadavre de notre sœur ».
De sources sécuritaires proches du dossier, des manœuvres de haut niveau sont en ébullition pour « camoufler l’affaire », parce qu’il y va de l’image de la France. D’ailleurs, les agitations du Conseiller français, le lieutenant-colonel Stéphane entre la Gendarmerie et l’ambassade de France, ainsi que la présence lundi de six (06) privautés dépêchés de l’ambassade à la Gendarmerie témoignent à suffisance l’orchestration en cours.
Le corps de la victime transféré en catastrophe à la morgue à bord d’un véhicule LGM de la Gendarmerie, a été inhumé ce mardi 23 janvier. Que diront les français cette fois-ci ? Qu’il n’y a aucunement de preuve ? Des réactions sont attendues, à savoir celle du Gouvernement centrafricain, ou de l’ambassade de France à Bangui…
A suivre…
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