Centrafrique : Au tour de Nourredine Adam de nier son implication et celle du FPRC dans le coup d’Etat déjoué de Guinée
Bangui, le 20 janvier 2018.
Par : Fred Krock, CNC.
Le Bureau politique de l’aile dissidente de l’ex-coalition Séléka du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique) dirigée par général Nourredine Adam est le dernier à se justifier suite à l’accusation portée par les autorités équato-guinéennes contre la Séléka quant à leur implication dans la tentative manquée de coup d’Etat en Guinée équatoriale, fin décembre 2017. « Le bureau politique (du FPRC) tient à informer l’opinion nationale et internationale que les éléments présentés comme ex-séléka n’appartiennent pas à son mouvement », rejette le FPRC, dans son communiqué de presse dont nous avons reçu copie, ce jeudi 18 janvier 2018.
Plus loin, et dans le même communiqué de presse, le Fprc, par la voix de son bureau politique, « réaffirme son soutien au gouvernement légitime en place (en Rca) qui a la même vision que le Fprc », par la même occasion « condamne avec la plus grande fermeté le coup d’Etat déjoué en Guinée Equatoriale ».
Evidemment, la présence de sujets centrafricain dont Dada Yalo et certains individus identifiés comme étant des Séléka parmi les mercenaires qui voulaient renverser le pouvoir en place en Guinée Equatoriale, fin décembre 2017, est signalée. L’effet boumerang sur la coopération centrafricano-équato-guinéenne est manifestement dangereux.
D’ailleurs, les Président centrafricain Pr Faustin Archange Touadera, accompagné de la Ministre de la défense nationale, Marie Noëlle Koyara et son Directeur de cabinet Firmin Ngrebada, a du faire un déplacement d’urgence à Malabo le 10 janvier dernier pour affirmer sa ferme condamnation de cette tentative de coup d’Etat et son soutien au Président Obieng Nguema Mbasogo de la Guinée Equatoriale.
Cependant, beaucoup sont ceux des Centrafricains qui restent scientifiques à l’innocence du FPRC dans ce coup, puisqu’il reste le groupe rebelle en RCA bourré de mercenaires tchadiens, surtout que le Tchad est le pays le plus visé par les accusations dans cette histoire de coup d’Etat manqué en Guinée équatoriale. D’ailleurs, le cerveau de cette funeste entreprise qui est passé par la Séléka, est un officier tchadien en la personne de Kodo Bani.
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