Wagner, FMI, conseillers étrangers : qui dirige vraiment la Centrafrique

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Wagner, FMI, conseillers étrangers : qui dirige vraiment la Centrafrique

 

Wagner, FMI, conseillers étrangers : qui dirige vraiment la Centrafrique
Le président Faustin Archange Touadera en costume bleu, endormi complètement lors d’une conférence internationale

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

 Le pays échappe chaque jour davantage aux Centrafricains. Entre les mercenaires russes qui tiennent la sécurité, les institutions financières qui dictent leur loi, et des conseillers étrangers qui parlent au nom de l’État, la souveraineté nationale part en lambeaux. Dans un débat électrique sur la radio Ndéké-Luka, l’opposition dresse le constat d’une République sous tutelle.

 

La mainmise étrangère

 

“Aujourd’hui, le pays est complètement sous la ferrule de Wagner”, affirme sans détour Crépin Mboli-Goumba. Le leader de l’opposition met le doigt sur une plaie béante : la perte progressive du contrôle national sur les leviers du pouvoir. Une situation d’autant plus alarmante que le budget de l’État, à peine 193 milliards de francs CFA, ne permet même pas d’assurer les fonctions régaliennes élémentaires.

 

L’indépendance en question

 

La souveraineté s’effrite sur tous les fronts. “Nous avons affaire à un régime qui sous-traite non seulement la sécurité des Centrafricains, mais jusqu’à leur intelligence”, dénonce le coordinateur du BRDC. Un constat accablant illustré par l’omniprésence d’intervenants étrangers dans les affaires nationales. “Un Camerounais, Jules Njawé,  s’est autoproclamé porte-parole de l’État centrafricain, vilipendant le FMI et parlant du processus électoral dans un pays qui n’est pas le sien”, s’indigne Mboli-Goumba.

 

Une dépendance mortifère

 

Les chiffres témoignent de cette mise sous tutelle. La RCA figure parmi les trois seuls pays d’Afrique qui verront leur richesse diminuer dans les années à venir, selon la Banque mondiale. Une régression que le pouvoir tente de masquer derrière des discours triomphalistes. “Le président vit dans un monde alternatif qui lui est propre, entouré de courtisans qui veulent rester au pouvoir coûte que coûte”, analyse le leader de l’opposition.

 

L’État fantôme

 

La déliquescence des institutions nationales atteint des sommets inquiétants. Avec 67% d’analphabètes et un système éducatif en ruines où 65% des enseignants sont des “maîtres-parents” payés par les familles, le pays perd jusqu’à sa capacité à former ses propres cadres. “Le capital humain centrafricain ne représente que 11% des moyennes observées en Afrique subsaharienne”, révèle Mboli-Goumba, chiffres à l’appui.

 

La démocratie confisquée

 

À neuf mois d’élections, le pouvoir s’enferme dans un déni dangereux. “Le président n’a plus la maîtrise de son destin”, prévient l’opposition. Entre les exigences du FMI, la présence de Wagner, et des conseillers étrangers qui dictent leur loi, la RCA ressemble chaque jour davantage à un État sous tutelle.

 

L’urgence

 

“La réciprocité est nécessaire dans une nation”, martèle Mboli-Goumba. “Ce qu’un Camerounais est capable de faire dans mon pays, il faut que moi je sois capable de faire dans le sien.” Un principe simple mais fondamental, bafoué quotidiennement sous les yeux d’un gouvernement qui refuse d’admettre la gravité de la situation.

 

“Nous souhaitons reprendre le destin de notre pays en main, rendre aux Centrafricains leur pays”, lance Crépin Mboli-Goumba comme un ultime avertissement. Entre une souveraineté en lambeaux et des institutions sous perfusion étrangère, la RCA se trouve à un tournant de son histoire. Le réveil risque d’être brutal pour un pouvoir qui a bradé l’indépendance nationale au nom d’une stabilité illusoire.

 

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