Un Triste Spectacle de Banditisme au Sommet de l’État : La Honteuse Bagarre entre Deux Conseillers du Président
Bangui, 31 juillet 2023 (CNC) – La politique centrafricaine a atteint de nouveaux sommets de décadence alors que deux ministres conseillers du Président de la République se sont livrés à une bagarre inexcusable, mettant en évidence un banditisme au sein même du gouvernement. L’incident, qui a eu lieu au centre du bureau de vote du lycée Barthélemy Boganda à Bangui, a été une scène de la honte dont on se souviendra longtemps. Plus déplorable encore, c’est le conseiller présidentiel camerounais, Jules NJAWE, qui a initié les hostilités en portant le premier coup à monsieur Wilfried Sebiro, conseiller en communication du Président Faustin Archange Touadera. Tout cela s’est produit sous les yeux du Président Touadera lui-même, qui, au lieu d’intervenir, a préféré de s’enfuir en toute vitesse, croyant à un coup d’Etat par la boxe.
Il est difficile de trouver les mots pour exprimer à quel point cet événement est humiliant et dramatique pour le condamner. Comment de tels comportements peuvent-ils être tolérés au plus haut sommet de l’État ? La présence des éléments de la garde présidentielle lors de cette altercation ne fait qu’aggraver la déception ressentie par le peuple centrafricain, qui voit la folie s’emparer du pouvoir à Bangui.
La question qui brûle les lèvres de chaque citoyen est : quelles peuvent être les raisons qui ont poussé ces deux conseillers du Président Faustin Archange Touadera à en arriver aux mains ? Jusqu’à présent, aucune réponse valable n’a été donnée, et cela renforce le sentiment d’incompétence et d’irresponsabilité qui entoure l’administration en place.
Le Président Touadera doit assumer la responsabilité de cet épisode honteux. En tant que chef de l’État, il est censé être le garant de l’ordre et du respect des institutions. Au lieu de cela, il a laissé son bureau de vote se transformer en un ring de boxe et de karaté, exposant ainsi l’image de la République à des critiques nationales et internationales.
En plus du discrédit causé à la République centrafricaine, cette bagarre au sommet de l’État risque de détourner l’attention des véritables problèmes auxquels le pays est confronté. Alors que la population lutte pour surmonter les défis économiques, sociaux et sécuritaires, la classe dirigeante donne l’impression d’être complètement déconnectée des réalités du peuple.
Il est essentiel que des mesures immédiates soient prises pour restaurer la dignité et l’intégrité de la fonction présidentielle. Les deux conseillers impliqués dans cette bagarre doivent être relevés de leurs fonctions et faire l’objet d’une enquête approfondie pour comprendre les motifs de leur comportement inacceptable. De plus, le Président Touadera doit présenter des excuses publiques au peuple centrafricain pour cette triste démonstration de chaos au sommet de l’État.
Cette bagarre entre deux conseillers du Président de la République est une tache indélébile sur l’image de la Centrafrique. Le banditisme au sommet de l’État ne peut être toléré dans un pays qui aspire à la stabilité et au progrès. Il est temps pour les dirigeants centrafricains de faire preuve de maturité, de responsabilité et de respect envers leur nation et de se concentrer sur les véritables défis qui nécessitent une attention urgente. Le peuple mérite mieux que ce triste spectacle de violence et de désordre.
Par Gisèle MOLOMA
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