Traque nocturne de Wagner : Enlèvement du jeune Mahmoud au cœur du Km5.
Bangui, 08 février 2024 (CNC) – Sous un voile noir de la nuit, le quartier Km5 est secoué par une série d’enlèvements orchestrés par les mercenaires de Wagner et leurs complices policiers de l’OCRB. C’est ici, dans cette rue Taximoto du Km5, que réside le jeune Mahmoud, pris en otage mardi dernier. Plongeons dans les sombres détails de cette nuit où la terreur a une fois de plus frappé.
Au cœur du quartier Km5, dans le troisième arrondissement de Bangui, les sinistres agissements des mercenaires de Wagner et de leurs complices policiers de l’OCRB se sont intensifiés, plongeant l’ensemble de Km5 et la rue Taxi-Moto dans l’ombre de la terreur. Monsieur Mahmoud, un jeune résidant de cette rue paisible, connu sous le sobriquet du “délégué”, a été enlevé mardi soir aux environs de 21 heures, jeté dans l’obscurité d’une destination inconnue.
Le scénario macabre s’est déroulé avec une précision troublante. Les mercenaires de Wagner ont débarqué dans des véhicules menaçants, accompagnés de quatre policiers de l’OCRB, jetant la rue dans un silence tendu. L’enlèvement de Monsieur Mahmoud s’inscrit dans une série d’opérations nocturnes orchestrées par ces forces obscures.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que les habitants du Km5 sont témoins de tels événements. Un exemple frappant est l’histoire du sieur Ibrahim, également connu sous le nom de Jean-Luc. Lundi dernier, vers 20 heures, les mercenaires de Wagner, en collaboration avec les policiers de l’OCRB, ont envahi la quiétude de son domicile. Embarqué de force, Monsieur Ibrahim a été conduit vers l’OCRB, un centre devenu synonyme de détresse.
Ce qui a suivi a révélé un modus operandi bien établi. La demande de rançon est devenue la menace fantôme qui plane sur ces situations. La famille de Monsieur Ibrahim a dû s’acquitter d’une somme considérable, scellant ainsi sa libération. Un dénouement qui, bien que libératoire, laisse un goût amer d’injustice dans l’air.
Ces récits s’entremêlent, dévoilant une trame troublante. Les policiers de l’OCRB, censés protéger la communauté, deviennent des complices de ces opérations nocturnes orchestrées par les mercenaires de Wagner, ces microbes de l’huile rouge, à makongo ti mafouta ti mbourou en sango. Leur présence lors des enlèvements jette un voile sombre sur l’intégrité des forces de l’ordre et soulève des questions pressantes sur leur implication.
Les heures qui suivent l’enlèvement du sieur Mahmoud demeurent empreintes d’incertitude. La communauté retient son souffle, cherchant désespérément des réponses. Les autorités centrafricaines, déjà soumises au poids de ces récits, semblent impuissantes face à l’intrusion des mercenaires de Wagner.
Le quartier Km5, autrefois un quartier florissant, se voit désormais assombri par la peur et la méfiance. Les commerçants prospères, dont Monsieur Ibrahim, vivent dans la constante menace de voir leur quiétude déchirée par ces actes abominables.
Il est impératif que ces histoires trouvent leur chemin vers la lumière publique. La presse, les organisations de défense des droits de l’homme et la communauté internationale doivent porter attention à ces événements alarmants. C’est seulement par la diffusion de ces récits que nous pouvons espérer une mobilisation collective contre ces pratiques oppressives.
Rappelons que le quartier Km5 est devenu le théâtre d’une tragédie persistante. Les destins de Monsieur Mahmoud et Monsieur Ibrahim, pris en otage par les mercenaires de Wagner, soulignent l’urgence d’une action concertée. Il est temps de briser le silence, d’éclairer ces rues assombries par la terreur, et de mettre fin à cette impunité qui a jeté une ombre sur la quiétude de cette communauté. La lumière de la vérité doit dissiper ces ténèbres, offrant ainsi un espoir renouvelé aux résidents de Kilomètre 5.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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