Touadera et la Vente des Terres centrafricaines : Trahison ou escroquerie?
La République Centrafricaine, riche en ressources naturelles et en patrimoine culturel, se trouve aujourd’hui au cœur d’un débat brûlant concernant la vente de ses terres. Sous le règne de Touadera, ces transactions controversées ont soulevé des vagues d’indignation et des interrogations profondes quant à la direction que prend le pays. Alors que le gouvernement présente ces ventes comme des leviers de développement économique, une voix discordante s’élève au sein de la population, dénonçant une atteinte à la souveraineté nationale et à l’héritage des générations futures. Dans cet article, nous plongeons au cœur du scandale de la vente des terres centrafricaines, examinant de près les implications politiques, sociales, et environnementales de cette pratique contestée.
La vente controversée des terres centrafricaines par le gouvernement soulève des questions cruciales sur l’intégrité du gouvernement Touadera. Malheureusement le regretté Professeur Abel Goumba avait déjà prévenu les centrafricains de telles transactions lors de la campagne de deuxième tour de l’élection présidentielle avec le candidat Ange Félix Patassé en 1993, une prophétie qui semble malheureusement se réaliser avec le régime de Touadera.
En sept ans de présidence, Touadera a déjà cédé d’énormes portions de terres à des étrangers. La motivation derrière cette démarche demeure obscure, alimentant des spéculations sur une possible vengeance personnelle. Les citoyens se demandent : pour quel intérêt, quel objectif?
Le scandale entourant la vente de ces terres centrafricaines, orchestré sous le règne de Touadera, continue de susciter des réactions vives et des inquiétudes croissantes parmi la population. Les transactions publiques de terres nationales à des investisseurs étrangers soulèvent des questions fondamentales sur la souveraineté du pays et la protection des intérêts des citoyens.
La vente de terres centrafricaines semble être une pratique de plus en plus répandue, avec des implications profondes et potentiellement désastreuses pour l’avenir du pays. Alors que le gouvernement présente ces transactions comme des opportunités de développement économique, de nombreux observateurs remettent en question les motivations réelles derrière ces ventes massives.
L’exemple récent de Ndangala, où 1 500 hectares de terres vierges sont proposés à la vente ou à la location, met en lumière les défis auxquels est confrontée la nation. Si le développement économique est important, il ne doit pas se faire au détriment de l’héritage national et de l’avenir des générations futures.
Les prix exorbitants demandés pour ces terres soulèvent des doutes quant à l’accès équitable aux ressources nationales. Le fait que ces transactions favorisent souvent les investisseurs étrangers au détriment des citoyens centrafricains soulève des questions sur l’équité et la justice dans le processus de développement.
De plus, la durée des baux proposés, comme celui de 20 ans à 100 000 $ US par an, semble favoriser les intérêts à court terme des investisseurs étrangers plutôt que les besoins à long terme du pays et de sa population. Ces accords semblent renforcer la dépendance économique du pays vis-à-vis des acteurs extérieurs, compromettant ainsi sa souveraineté économique et politique.
L’impact environnemental de ces transactions est également préoccupant. La déforestation massive et la conversion des terres agricoles traditionnelles en vastes plantations industrielles menacent la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés locales. La perte de terres agricoles arables compromet la sécurité alimentaire du pays à long terme, augmentant ainsi sa dépendance vis-à-vis des importations alimentaires.
En outre, l’implication de la Banque africaine de développement dans ces transactions soulève des questions sur la responsabilité sociale des institutions financières internationales. Alors que ces institutions devraient promouvoir le développement durable et inclusif, leur soutien à des projets controversés compromet leur crédibilité et leur légitimité aux yeux du public.
Pour des nombreux centrafricains, il est impératif que le gouvernement de Touadera reconsidère sa politique de vente des terres nationales et engage un dialogue inclusif avec la population pour garantir la transparence, la responsabilité et la protection des intérêts nationaux. Les ressources naturelles de la République centrafricaine appartiennent à son peuple, et leur gestion doit être guidée par des principes de durabilité, de justice sociale et de respect des droits humains.
En réalité, la vente des terres centrafricaines sous le régime de Touadera soulève des questions sérieuses quant à la souveraineté nationale, à la justice sociale et à la durabilité environnementale. Il est temps pour le gouvernement de mettre fin à cette pratique préjudiciable et de s’engager dans un véritable processus de développement inclusif et durable pour le bien de tous les citoyens centrafricains.
Par Gisèle MOLOMA
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