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Tchad : la Banque mondiale accorde 18 millions USD en faveur des retournés et refugiés de la Centrafrique

Xinhua / Corbeau news Centrafrique: 15-12-2014.

Le climat d'impunité qui règne dans le pays alimente de nouvelles violences. Des enquêtes indépendantes sont urgentes. | © Amnesty International
Le climat d’impunité qui règne dans le pays alimente de nouvelles violences. Des enquêtes indépendantes sont urgentes. | © Amnesty International

 la Banque mondiale accorde 18 millions USD en faveur des retournés et réfugies de la Centrafrique

Le gouvernement du Tchad et la Banque mondiale ont signé, lundi à N’Djamena, un accord pour le financement d’un projet d’urgence en réponse à la crise alimentaire et de l’élevage que subissent les retournés et refugiés de la République centrafricaine (RCA).

D’un montant de 18 millions USD, cet accord vise à accroître l’ offre des denrées alimentaires et améliorer l’accès à ces produits afin de renforcer les capacités de production dans le secteur de l’ élevage au profit des cibles touchés par les conflits en RCA voisine qui se sont retrouvés sur le territoire tchadien.

“Ce plan développe une intervention urgente afin de fournir une assistance rapide et coordonnée aux retournés et refugiés de la RCA, aux populations hôtes, ainsi qu’aux ressortissants de pays tiers”, a déclaré Mme Mariam Mahamat Nour, ministre tchadien du Plan et de la Coopération internationale.

Selon Paul Numba Um, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, le Mali, le Niger et la RCA, la signature de l’accord de financement s’inscrit dans la droite ligne des engagements pris par son institution, le 20 juin 2014 à Paris, pour soutenir les efforts du gouvernement tchadien afin d’ améliorer les conditions de vie des couches sociales les plus vulnérables.

Depuis décembre 2013, le Tchad a accueilli sur son territoire près de 150.000 personnes de nationalité tchadienne et étrangère. Ces personnes, pour la plupart des éleveurs, sont arrivées avec leur bétail estimé à plus de 2 millions de têtes qui sont aujourd’ hui exposées aux risques d’épizootie et de conflits liés à la gestion des ressources naturelles que sont l’eau et les pâturages. F

© Xinhua

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