Région anglophone du Cameroun : 15 sous-préfets absents de leurs postes
Le secrétaire général de la présidence de la République a ordonné au ministre de l’administration territoriale, de réinstaller de ces chefs de terres qui ont fui les violences dans leur unité de commandement respectif dans cette partie du pays.
Ils sont 15 sous-préfets au total qui ont fui leurs unités de commandement à cause des violences des sécessionnistes dans les régions Anglophones.
Pour la région du Nord-Ouest, 6 sous-préfets sont introuvables dans le département de la Menchum tandis que 2 sous-préfets le sont dans le département de la Momo.
Pour le Sud-ouest, 7 arrondissements dans 4 départements sont sans sous-préfets.
Depuis le déclenchement fin 2016 de la crise anglophone, 2 sous-préfet ont déjà été tués par les sécessionnistes armés.
La réinstallation des sous-préfets dans ces localités est prescrites par le secrétaire général de la présidence.
A quelques semaines de l’élection présidentielle, les séparatistes promettent de mettre à feu et à sang ces deux régions. Hors l’Etat doit exister et résister à ces violences raison pour laquelle ces autorités administratives doivent être réinstallées dans leurs fonctions dans les brefs délais.
Jusqu’ici encore en déhors du RDPC, aucun des 8 autres candidats à la présidentielle n’a jusqu’ici tenu de réunion politique dans cette partie du pays. Seul un opposant, Cabral Libi du parti Univers a pu se rendre pour toucher du doigt la réalité.
D’après une dernière mise à jour 109 éléments des forces de défense et de sécurité ont été tués par les séparatistes.Au même moment, le nombre des séparatistes « neutralisés » par l’armée est indisponible.
Depuis quelques semaines, les forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations spéciales qui provoquent des dégâts considérables dans les camps des séparatistes armés.
Ces opérations ont abouti à la destruction de plusieurs camps d’entrainements des séparatistes dont des centaines ont été neutralisés ou capturés.L’armée a également récupéré beaucoup de terrain mais la situation est loin d’être totalement sous contrôle.
Par : N. Mballa, CNC.