Référendum de la honte : Le maire de Bocaranga, Aimé-Césaire Kodomo, intimide et menace les jeunes de l’opposition démocratique
Bangui, 26 juillet 2023 (CNC) – Le climat politique est souvent un reflet de la société dans laquelle il s’inscrit. Malheureusement, certains événements récents à Bocaranga ont mis en lumière un comportement inquiétant de la part des autorités locales dont le président de la délégation spéciale, le maire, le sieur Aimé-Césaire Kodomo et le Sous-préfet de la ville Esaïe Gbanet. Lors d’une réunion référendaire, des jeunes de l’opposition démocratique ont été pris pour cibles, intimidés et menacés. Cette escalade de tension politique menace de compromettre la démocratie locale et l’expression libre des opinions.
Des tensions lors d’une réunion référendaire
Au cours d’une réunion au centre culturel catholique de Bocaranga, monsieur Aimé-Césaire Kodomo, le maire de la ville, a révélé publiquement son soutien au projet de nouvelle constitution initié par le Président de la République, Faustin Archange Touadera . Cependant, le maire n’a pas toléré les voix discordantes concernant le référendum et a clairement exprimé son mécontentement à leur égard.
Une cible désignée : Monsieur Lèsias Carrière LAGBO
Lors de cette réunion, Aimé-Césaire Kodomo a pointé du doigt, un natif de Bocaranga, monsieur Lèsias Carrière LAGBO, conseiller juridique de la Plateforme des jeunes leaders de l’opposition démocratique (PJLOD). Il l’a accusé d’être le principal agitateur de troubles à Bocaranga et a sous-entendu qu’il travaillait avec l’opposition pour perturber et boycotter la mise en œuvre du projet présidentiel.
Le maire est allé encore plus loin en montrant la photo de monsieur Lèsias Carrière LAGBO à l’ensemble des participants, appelant ainsi la population à le surveiller et de mettre la main sur lui. Pour lui faire quoi? C’est lui seul avec son Sous-préfet qui a le plan sous leurs bras. Cette attitude intimidante ne peut être tolérée dans un État démocratique, où le respect des opinions diverses est essentiel.
La réponse de la victime
Monsieur Lèsias Carrière LAGBO a confirmé l’incident et déclaré avoir informé les forces de l’ordre locales. Il se sent menacé par les agissements du maire et considère que sa voix, ainsi que celle de l’opposition, sont en danger dans cette sous-préfecture. Les tentatives de réduire au silence l’opposition et de créer un climat de peur vont à l’encontre des valeurs démocratiques fondamentales.
Le danger pour la démocratie
Ces événements mettent en lumière le danger pour la démocratie locale. L’intimidation des voix discordantes et la répression de l’opposition vont à l’encontre des principes démocratiques de liberté d’expression et de pluralisme politique. Toute société démocratique devrait encourager le débat ouvert et respectueux, car c’est là que réside sa force.
Notons que le cas du maire de Bocaranga, monsieur Aimé-Césaire Kodomo, menace la démocratie et la stabilité dans cette région. L’intimidation des jeunes de l’opposition démocratique et la menace de mort envoyée directement au conseiller juridique de la plateforme de l’opposition démocratique Lèsias Carrière LAGBO, lors d’une réunion référendaire est inacceptable et doit être condamnée fermement. Les autorités compétentes doivent s’assurer que de tels incidents ne se reproduisent pas, et que tous les citoyens peuvent exprimer librement leurs opinions sans crainte de représailles. La démocratie ne peut prospérer que lorsque la diversité des opinions est respectée et valorisée.
Rappelant que Lèsias Carrière LAGBO est natif de Bocaranga. Après ses études universitaires à Bangui, il a regagné sa ville natale et n’a cessé de prendre position sur les actualités politiques du pays à travers sa page Facebook. Pour les autorités locales, il ne fait aucun doute. C’est lui est chargé par les leaders du BRDC afin de préparer les jeunes de de la ville Bocaranga et de ses environs au boycott du referendum Touadera.
Par Fortuné Boberang
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