Bangui (Republique Centrafricaine) 16 nov. 2019 09:31
C’est une situation d’horreur à Beni où six autres corps ont été découverts, ce samedi 16 novembre, à Mambalasa, dans la localité de Bololoma, près de Mbau. Ici, les corps de 8 autres civils tués étaient précédemment levés et amenés à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha. Selon les témoins, il s’agit des pygmées ligotés et tués à la machette dans un camp de fortune à Mambalasa. Le forfait est attribué aux combattants d’Allied Democratic Forces (ADF). Les corps sont encore sur le lieu de l’attaque. Difficile pour le moment aux civils d’y accéder car la zone n’est pas sécurisée. Les militaires s’y déploient. Ces nouvelles tueries succèdent à celle de la nuit de jeudi qui a coûté la vie à six personnes dont un nourrisson, toutes d’une même famille, au quartier Mabasele, dans l’ouest de la cité d’Oicha. La société civile d’Oicha a appelé, vendredi 15 novembre, l’armée à mener une offensive également dans l’ouest du territoire de Beni, dans zone dite “triangle de la mort” qui comprend Mbau-Kamango-Eringeti, où se seraient retranchés les combattants qui s’attaquent aux civils depuis le début des opérations “d’envergure” lancées, le 30 octobre dernier, par l’armée dans l’est du territoire de Beni (Mwalika, Kididiwe, P46, Masulukwede et actuellement Mayangose). Les attaques de ces derniers jours, soit du 6 au 16 novembre, font état au moins de 40 morts dont six militaires. Il y a une semaine, l’armée avait avancé un bilan de 28 combattants tués depuis les grandes opérations. Elle s’était aussi réjouie de son “ascendant” sur la rébellion ADF présente sur le sol congolais depuis 1995. Yassin Kombi, à Beni
Avec Actualités CD
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