RCA : inquiétude à Bangui, la ville de Bossembélé serait tombée aux mains des rebelles

Centre-ville de Bangui avec un arc de zo-koué-zo
Ville de Bangui, le 13 décembre 2020. Photo CNC / Gisèle MOLOMA

 

Bangui, République centrafricaine, vendredi, 18 décembre 2020, 12:28:20 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Les informations des différents affrontements entre les forces de l’ordre et la coalition des rebelles commencent à sérieusement inquiéter les rues de la capitale. Alors que les informations contradictoires font état de l’arrivée par la quatrième parallèle des rebelles à Boali, et la prise de la ville de Bossembélé par les assaillants, à  Bangui, c’est la panique générale. Des colonnes des véhicules militaires attendent d’être ravitaillées au carburant  devant la station d’essence des Martyrs, et certains établissements scolaires préfèrent libérer précipitamment leurs élèves.

 

Alors qu’à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, ce jeudi 17 décembre 2020, les éléments assimilés à l’UPC  auraient traversé la BAC de la rive Baïdou, à 17 kilomètres de la ville pour Kaga-Bandoro, à Bossemptélé, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, Francis Bozizé et ses éléments lourdement armés, qui étaient à Bozoum, viennent d’arriver à Zawa, situé à moins de 25 kilomètres de Yaloké sur l’axe Bangui.

Pendant ce temps, à Bossembélé, les détonations se font entendre encore dans la ville, et les rebelles semblent progresser face aux forces de l’ordre qui se battent en retraite.

Au même moment, à Boali, situé à 95 kilomètres de Bangui, la panique s’empare de la population locales.

Pendant ce temps, à Bangui, des dizaines des pick-up de l’armée nationale sont positionnés sur des points stratégiques dans la ville, tandis que d’autres attendent d’être ravitaillés au carburant à la station d’essence des martyrs, cogérée par l’épouse du chef d’État major  Mamadou Zéphirin.

Pour l’heure, la campagne électorale en vue des élections présidentielle et législatives du 27 décembre semble largement perturbée par ce trouble sécuritaire.

Débordé par la situation, le gouvernement vient de faire appel à l’aide militaire française afin de neutraliser les assaillants.Du côté du gouvernement, un appel a l’aide militaire aérienne été fait à la France pour neutraliser les rebelles.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

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