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RCA : conspiration et complot politique, une discrète réunion au sommet de l’État vise à bannir trois hommes politiques  de l’opposition à siéger à l’Assemblée nationale

L'opposant Martin Ziguelé, Président du parti MLPC à gauche, puis Anicet Georges Dologuelé, Président du parti URCA, au milieu, et Abdou Karim Meckassoua, Président du parti Chemin de l'Esperance, à droite. Photo combinée par CNC
L’opposant Martin Ziguelé, Président du parti MLPC à gauche, puis Anicet Georges Dologuelé, Président du parti URCA, au milieu, et Abdou Karim Meckassoua, Président du parti Chemin de l’Esperance, à droite. Photo combinée par CNC

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 5 avril  2021, 07:10:47 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Selon notre bureau d’enquête et d’investigation, une réunion regroupant le Premier ministre Firmin NGRÉBADA, le Directeur de cabinet du Président de la République, monsieur Obed Namsio et le procureur de la République, le magistrat Laurent LENGANDET  s’est tenue vendredi  2 avril à Bangui. L’objectif de cette réunion est de finaliser avec le procureur de la République la constitution d’un faux dossier judiciaire contre les chefs de partis politiques de l’opposition et plus particulièrement contre Messieurs Martin Ziguélé, Monsieur Anicet Georges Dologuélé et l’ancien Président de l’assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua.

 

 

 

Même si L’objectif principal de cette réunion est de finaliser avec le Procureur de la République la constitution d’un faux dossier judiciaire contre les chefs de partis politiques de l’opposition et plus particulièrement contre le Président du parti MLPC Martin ZIGUELÉ, Président du parti URCA Anicet Georges DOLOGUELÉ et  le Président du parti Chemin de l’Esperance Abdou Karim MECKASSOUA, mais aussi de les  bannir de la vie politique, mais plus immédiatement de les empêcher de siéger à l’assemblée nationale où le premier ministre Firmin NGREBADA tient à prendre le perchoir après avoir discrètement empoisonné le premier secrétaire exécutif du parti au pouvoir, le mouvement des cœurs unis Simplice Mathieu Sarandji alias SMS.

Pour certains observateurs nationaux, la République centrafricaine est en train traversé les moments les plus difficiles de son histoire. Aujourd’hui à Bangui, les leaders politiques de l’opposition, les défenseurs des droits de l’homme, les hommes des médias privés et indépendants connaissent tous les maux de ce monde. Dans un pays dit démocratique,  on y pratique les pires violations des droits humains :  des personnalités traquées, menacées d’arrestation ou de mort, menaces de censures ou d’interdiction d’exercer proférer  à l’encontre de certains organes de presse indépendante  par les dignitaires du pays.

Souvenez-vous, le 24 mars, l’opposant Anicet Georges Dologuélé a été empêché par le régime de sortir hors du pays pour aller se soigner en France. Quelques jours plus tard, c’est le tour de Martin Ziguélé et de Karim Meckassoua de se voir interdits de quitter le territoire national. On assiste à une véritable dictature du moment ou deux sites d’information  indépendante avaient été interdits sur le territoire national.

Il ne fait aucun doute, la réunion du 2 avril entre le Premier ministre Firmin NGRÉBADA, le Directeur de cabinet du Président de la République, Monsieur Obed Namsio et le procureur de la République, le magistrat Laurent LENGANDET est une nouvelle fois une preuve que le chef de l’État Touadera, pourtant professeur à l’Université,  est en train de devenir un véritable dictateur.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste politique

Alain Nzilo

Directeur de publication

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