Quand la machine ethnique de Touadera pulvérise l’armée centrafricaine
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Une enquête explosive de la rédaction du CNC révèle l’ampleur de l’ethnicisation systématique des Forces Armées Centrafricaines (FACA) sous la présidence de Faustin Archange Touadera. Cette politique délibérée de recrutement ethnique menace de transformer l’armée nationale en une force tribale au service du pouvoir.
La lumière sur la machine ethnique de Touadera
Des documents confidentiels obtenus par notre rédaction démontrent l’existence d’un système organisé de recrutement favorisant l’ethnie Mbaka-Mandja, celle du président Touadera. En 2023, plus de 70% des nouvelles recrues appartenaient à ce groupe ethnique qui ne représente pourtant que moins de 3% de la population centrafricaine.
“C’est une politique délibérée d’épuration ethnique de l’armée”, dénonce un colonel récemment radié. “Les ordres viennent directement de la présidence. Nous devons privilégier les Mbaka-Mandja dans tous les recrutements”.
La purge silencieuse des autres ethnies
Les chiffres sont accablants. En moins d’un an, 130 militaires d’origine Gbaya, dont huit officiers supérieurs, ont été radiés sans motif valable. “On nous accuse de déloyauté, de complicité avec les rebelles, mais sans jamais apporter de preuves”, témoigne un capitaine Gbaya contraint à l’exil.
Un autres document parvenus à la rédaction du CNC interne révèle que plus de 200 autres officiers non-Mbaka sont sur une liste d’officiers à “neutraliser”. “C’est une épuration ethnique qui ne dit pas son nom”, affirme un responsable militaire qui en profite pour dénoncer cette machine ethnique de Touadera en marche.
Un système de corruption sous la machine ethnique de Touadera
Le recrutement est devenu un véritable machine ethnique de Touadera. “Pour intégrer les FACA aujourd’hui, il faut soit être Mbaka-Mandja, soit payer entre 100 000 et 500 000 francs CFA selon le grade souhaité”, révèle un recruteur repenti. “Les non-Mbaka doivent payer le double“.
Cette corruption ethnique s’étend jusqu’aux plus hauts grades. Un général témoigne sous anonymat : “Les promotions sont accordées en priorité aux Mbaka-Mandja. Les autres ethnies doivent soit payer, soit stagner dans leur grade“.
Les conséquences désastreuses de cette machine ethnique de Touadera sur le terrain
Cette ethnicisation a des répercussions directes sur l’efficacité opérationnelle des FACA. “Les unités sont constituées sur des bases ethniques, créant des tensions permanentes“, explique un commandant de zone. “Certains soldats refusent d’obéir à des officiers d’autres ethnies“.
Dans plusieurs régions du pays, comme à Bossangoa ou Bocaranga, , les populations accusent les FACA de discrimination ethnique. “Les patrouilles Mbaka-Mandja harcèlent systématiquement les autres communautés“, dénonce un chef traditionnel de Bambari. “Ce n’est plus une armée nationale, c’est une milice ethnique.”
Le précédent historique inquiétant
Le Dr. Marie-Ange Mballa, historienne, établit un parallèle alarmant : “Nous reproduisons exactement le schéma qui a conduit à l’effondrement de l’armée en 2013. Sous Bozizé, c’étaient les Gbaya qui dominaient. Aujourd’hui, ce sont les Mbaka-Mandja. Le résultat sera le même : une armée divisée incapable de défendre la nation“.
La complicité des partenaires internationaux
Plus troublant encore, cette ethnicisation se déroule sous le regard complaisant des partenaires internationaux. “Les instructeurs russes du groupe Wagner encouragent cette politique“, révèle une source militaire. “Plus l’armée est divisée ethniquement, plus elle dépend de leur protection“.
Les tensions montent dans les rangs
“Le mécontentement grandit dans toutes les ethnies”, prévient un sous-officier. “Même certains Mbaka-Mandja sont mal à l’aise avec cette situation. Ils savent qu’ils seront les premières victimes en cas de changement de régime“.
Une bombe à retardement
“Cette politique d’ethnicisation est une bombe à retardement., alerte un officier de l’armée nationale. « Une armée construite sur des bases ethniques plutôt que sur la compétence ne peut qu’imploser entrainant le pays dans sa chute.
La militarisation ethnique des FACA représente une menace directe pour l’unité nationale. Sans une intervention urgente pour rétablir l’équilibre ethnique dans les recrutements et les promotions, l’armée centrafricaine risque de devenir le catalyseur d’une nouvelle guerre civile à base ethnique.
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