Orphée Douaclé-Ketté : Un appel à l’action contre la menace de génocide en Centrafrique
Bangui, 08 novembre 2023 (CNC) – La République centrafricaine est actuellement secouée par des propos inquiétants venant d’une personnalité politique de haut rang. Monsieur Fidèle Gouandjika, ministre conseiller spécial du Président de la République et frère aîné de Faustin Archange Touadera, a proféré des menaces de génocide, provoquant un tollé dans tout le pays. Cette déclaration choquante a suscité une vague de condamnations et de réactions, notamment de la part de l’activiste de la société civile Orphée Douaclé-Ketté.
Dans un tweet en réponse à l’ancien ministre Bertin Béa, premier vice-Président du parti KNK, Orphée Douaclé-Ketté a exprimé son inquiétude quant à la menace du génocide en République centrafricaine. Il a déclaré : “Il est temps que nous commencions à répertorier toutes les institutions qui financent ce régime génocidaire. C’est de notre rigueur dans cette lutte que nous éviterons à ce pays l’humiliation déshumanisante d’un génocide. Nous devons faire notre mue.”
Ce tweet révèle la préoccupation croissante au sein de la société civile centrafricaine concernant la menace d’un génocide dans leur pays. Les mots de Douaclé-Ketté appellent à la mobilisation de tous ceux qui veulent empêcher une telle tragédie. Il suggère que la transparence dans le financement du régime actuel est essentielle pour lutter contre les politiques destructrices et les discours dangereux.
Le contexte politique en République centrafricaine est complexe, marqué par des conflits récurrents et des tensions ethniques. Le régime de Faustin Archange Touadera est accusé de non-respect de la constitution et de violations des droits de l’homme. Les récentes déclarations de monsieur Fidèle Gouandjika n’ont fait qu’enflammer davantage les esprits et susciter des craintes légitimes.
Bertin Béa, dans son tweet initial, semble alerter sur le financement du régime de Touadera en évoquant les “bailleurs de fonds” internationaux qui le soutiennent, notamment le Fonds monétaire international (FMI) avec 15 milliards de dollars. Cette remarque a été interprétée par de nombreux observateurs comme un aveu implicite que le régime dépend largement de l’aide internationale pour sa survie.
Orphée Douaclé-Ketté réagit en soulignant le besoin de surveiller de près ces institutions de financement, appelant à une plus grande transparence et à une action citoyenne pour lutter contre un régime qu’il qualifie de “génocidaire”. Sa préoccupation est partagée par de nombreux citoyens qui aspirent à un changement pacifique et démocratique en République centrafricaine.
Cette situation met en évidence l’importance de la vigilance citoyenne et de la mobilisation de la société civile dans la défense de la démocratie et des droits de l’homme. Alors que les menaces de génocide planent sur le pays, il est essentiel que la communauté internationale reste attentive à l’évolution de la situation en République centrafricaine et soutienne les efforts visant à mettre fin à cette crise potentiellement dévastatrice.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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