Mingala en détresse : Le récit bouleversant du cardinal sur l’état des hôpitaux
Son Éminence cardinal Dieudonné Nzapalainga met l’accent sur la situation critique en République centrafricaine.
Dans le cadre solennel de l’archidiocèse de Bangui, le cardinal Dieudonné Nzapalainga est devenu le porte-voix des oubliés de la République centrafricaine. À l’issue d’une tournée dans l’est du pays, une région déchirée par des années de conflits et de négligence, il présente, lors d’une conférence de presse tenue à Bangui, une dure réalité à la communauté nationale et internationale, souvent aveuglée par les crises mondiales et les questions géopolitiques très éloignées de la vie quotidienne des Centrafricains.
Une région en détresse appelle à l’action
La conférence de presse du 12 mars a servi de tribune à un rapport détaillé sur la situation alarmante de précarité dans lequel vivent les populations de l’Est centrafricain.
« Je suis la voix des sans-voix », a débuté le cardinal Nzapalainga, donnant un ton poignant à un discours rempli d’urgence et de compassion. Il a partagé des déclarations émouvantes, mettant en lumière des réalités souvent ignorées par les médias et les décideurs politiques.
- La sécurité et l’éducation, un couple indivisible pour la paix : Le Cardinal a souligné la nécessité cruciale de renforcer les forces de sécurité dans la région. Une présence accrue des forces de sécurité est considérée comme fondamentale pour assurer un environnement propice à l’éducation et à la normalité quotidienne.
« Certes, j’ai entendu les appels, je les ai remontés à travers le plaidoyer. Maintenant est venu le moment pour que le gouvernement puisse aussi prendre à bras le corps la question des forces de sécurité qui existent déjà dans certains endroits, d’autres endroits il en manque encore, les renforcer pour qu’il y ait la sécurité, pour que les enfants puissent fréquenter librement, pour que les parents puissent vaquer à leurs occupations.
», a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une action immédiate du gouvernement.
- Besoins sanitaires urgents : S’exprimant sur l’état désastreux de l‘hôpital de Mingala, où un seul lit doit suffire pour tous les besoins de l’hôpital, le Cardinal a appelé à la mobilisation pour équiper les établissements de santé en équipements de base.
« J’ai parlé de la situation de l’hôpital de Mingala, où il y a un seul lit pour tout l’hôpital. Il n’y a pas d’autre lit. Certes, un un ba^bâtiment a été construit mais il n’y a rien dedans. Donc, il est temps de penser aussi à ces populations qui se croient exclus, abandonnées.
», a-t-il déclaré, révélant l’ampleur des défis dans le domaine des soins de santé.
Un plaidoyer pour l’humanité et la solidarité
Le message du cardinal Nzapalainga va au-delà d’un simple rapport de situation, c’est un appel urgent à l’action pour le gouvernement centrafricain et la communauté internationale. Il nous rappelle que derrière les chiffres et les rapports, il y a des vies humaines, des familles, des enfants dont l’avenir est compromis par la négligence et le manque de ressources. « Il est temps de penser aussi à ces populations qui se sentent exclues, abandonnées », a-t-il souligné, appelant à un réveil collectif.
La conférence de presse s’est conclue sur une note d’espoir, malgré le sombre tableau dressé par le cardinal. Son appel à la solidarité et à l’action collective est un défi pour tous : les gouvernements, les organisations internationales et les individus. L’est de la République centrafricaine, comme beaucoup d’autres régions du monde, a besoin d’un coup de main, d’un engagement renouvelé en faveur de la paix, de la sécurité et du développement.
Les oubliés de l’Est de la RCA attendent maintenant une réponse à cet appel.
Par Prisca VICKOS
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