Bangui, République centrafricaine, mardi, 27 juillet 2021, 16:19:31 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Suite au massacre d’au moins 19 civiles la semaine dernière par des hommes armés identifiés formellement comme des mercenaires russes et syriens de la société Wagner et les soldats FACA à 12 kilomètres de Bossangoa sur l’axe Nana Bakassa, les usagers de cette voie ont désormais peur de l’emprunter. Les activités champêtres ont également été paralysées dans le secteur.
Si ce drame avait provoqué une vague des réactions dans tout le pays, les populations de l’Ouham ne sont pas prêtes pour autant à l’oublier. Au moins 19 personnes, toutes des civiles, interpellées, puis rassemblées avant de les conduire dans la forêt, puis abattre un par un comme des pigeons verts par ces Wagneurs en mission commandée dans leur pays. Ceci n’est pas facilement oubliable.
Sur la route de Bossangoa à Nana-Bakassa, les usagers ont désormais peur de l’emprunter. Seuls les Casques bleus, parfois les soldats FACA et leurs alliés russes de Wagner patrouillent sur la voie pour rassurer la population.
Le gouvernement, de son côté, avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour y faire la lumière. Même son de cloche du côté du parlement centrafricain. Le Président de l’Assemblée nationale a aussi annoncé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Des annonces jugées peu crédibles par la société civile et certains partis politiques qui disent connaître déjà la conclusion de ces enquêtes. La mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) annonce également de son côté l’ouverture d’une enquête.
Rappelons que ce lundi 26 juillet, À Bangui, le Conseil national de la jeunesse a organisé une cérémonie de dépôts des gerbes en hommage aux victimes de Bossangoa.
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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