Khartoum (Soudan) – 16 déc. 2019 02:08
Considéré comme l’un des éminents chefs de l’opposition soudanaise, il a déclaré dimanche qu’il “n’exclut pas une prise de pouvoir par l’armée si le gouvernement actuel ne change pas de cap”.
Se prononçant sur la gestion des nouvelles autorités du pays, Al-Mahdi estime que “le gouvernement de Hamdok a commis des erreurs désastreuses et n’exclut pas l’intervention des militaires pour corriger le cours de la révolution”.
“Al-Mahdi, a appelé les Forces de la liberté et du changement à ne pas sous-estimer le courant islamiste car il a le pouvoir, les biens et la richesse”, rapporte le site web du journal privé Al-Intibaha.
Le Parti national Umma est le plus grand parti d’opposition au Soudan, qui soutient le gouvernement de transition.
Et la sortie de son chef intervient au lendemain de la condamnation de l’ancien président Omar El Beshir à deux ans de détention en résidence surveillée.
Avec BBC Afrique