depuis 2011 Le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé d’un an le mandat de la mission d’appui en Libye (UNSMIL). L’objectif est d’aider le pays dans sa transition politique et de tenter d’instaurer un cessez-le-feu.
Cette décision intervient après que l’envoyé de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a averti que le pays était sur le point de sombrer dans une guerre totale qui pourrait mener à sa possible division.
M. Salamé a déclaré que les combats étaient alimentés par le soutien militaire étranger aux deux principales parties belligérantes – en violation de l’embargo sur les armes décrété par l’ONU. Le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré son appel à toutes les parties pour qu’elles s’engagent en faveur d’un cessez-le-feu durable et a élargi le mandat de l’UNSMIL afin qu’elle apporte son soutien à une telle trêve.
Il s’est déclaré préoccupé par la poursuite des hostilités à l’intérieur et autour de la capitale, Tripoli, qui a commencé en avril lorsque les forces du général Khalifa Haftar ont lancé une offensive pour prendre le contrôle de la ville aux mains du gouvernement soutenu par l’ONU. Les factions opposées, y compris les groupes extrémistes, se battent pour le contrôle de la Libye depuis 2011, date à laquelle Mouammar Kadhafi, a été renversé. Le Général Haftar bénéficie du soutien de la France, des Etats-Unis et de la Russie.
La résolution de l’ONU appelait les pays à ne pas intervenir dans le conflit. A lire aussi